LIBANIUS A BASILE. CCCLIV—CLXI
Libanius annonce combien il est sensible aux louanges de saint Basile ; il le prie de lui envoyer son discours contre l'ivrognerie : c'est l'homélie que j'ai traduite , et qui se trouve dans ce volume.
JE crois maintenant mériter toutes les louanges qu'on me donne ; et puisque Basile me loue, il me semble que je suis au-dessus de tout le monde. Fier de votre suffrage , je puis marcher la tête haute , et montrer l'orgueil d'un présomptueux qui méprise le reste du genre humain. Je désire fort de voir votre discours contre l’ivrognerie. Je ne prétends pas en faire un grand éloge d'avance; je dis seulement que, quand je le verrai, il m'apprendra l'art d’écrire.