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Werke Gregor von Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna Discours Catéchétique
XXVII.

2.

[4] Si donc la partie malade, était sur terre, et si la puissance divine, par souci de sa propre dignité, ne s'était pas attachée à cette partie malade, la sollicitude qui eût absorbé la puissance divine autour d'objets n'ayant rien de commun avec nous, eût été sans profit pour l'homme. Car l'indignité eût été la même pour la Divinité, si toutefois il n'est pas absolument sacrilège de concevoir d'autre indignité que le vice. Mais pour l'esprit mesquin, aux yeux de qui la majesté divine consiste à ne pas admettre de contact avec les caractères propres de notre nature, le déshonneur n'est nullement atténué, que ce soit sur un corps céleste ou terrestre que la Divinité se soit façonnée. Toute la création, en effet, est, à une égale distance, inférieure au Très-Haut, que l'élévation de sa nature rend inaccessible, et l'univers reste sur le même rang au-dessous de lui. Car ce qui est absolument inaccessible n'est pas accessible à tel objet, et inabordable pour tel autre, mais se trouve également élevé au-dessus de tout ce qui existe.

[5] La terre n'est donc pas plus éloignée que le ciel de la majesté divine, et le ciel n'en est pas plus rapproché qu'elle ; et les êtres qui habitent chacun de ces deux éléments ne différent en rien les uns des autres, à ce point de vue. On ne peut donc dire que les uns touchent à la nature inaccessible, et que les autres en soient séparés; autrement nous supposerions que la puissance souveraine de l'univers ne s'étend pas également à toutes choses, mais qu'elle surabonde ici et que là elle est insuffisante. Cette différence de mesure et de degré aurait pour conséquence logique de faire apparaître la divinité comme composée, rie s'accordant pas avec elle-même, si on la supposait éloignée de nous, par la loi de sa nature, et rapprochée au contraire de quelque autre créature, et facile à saisir par suite de cette proximité.

[6] Mais le regard de la véritable doctrine, quand il s'agit de cette majesté sublime, ne se porte pas en bas ni en haut pour faire un rapprochement. Toutes choses en effet restent également au-dessous de la puissance directrice de l'univers, de sorte que si la créature terrestre semble par sa nature indigne de cette étroite union avec la divinité, on ne saurait pas davantage en trouver une autre qui en fût digne. Si tout reste également loin de cette majesté, une seule chose s'accorde avec la dignité de Dieu : secourir la créature dans le besoin. En reconnaissant que la puissance qui guérit est allée là où se trouvait la maladie, en quoi notre croyance manque-t-elle à l'idée qu'on doit se faire de Dieu?

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