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Vom glücklichen Leben (ChatGPT)
14.
Dann legte ich die Sache so dar: Wenn es offensichtlich ist, sagte ich, dass jemand, der nicht hat, was er will, nicht glücklich ist, wie die Vernunft vor kurzem bewiesen hat; aber niemand sucht etwas, das er nicht finden will, und sie suchen immer die Wahrheit: also wollen sie sie finden; sie wollen also die Entdeckung der Wahrheit haben. Aber sie finden sie nicht: daraus folgt, dass sie nicht haben, was sie wollen; und daraus folgt auch, dass sie nicht glücklich sind. Aber niemand ist weise, es sei denn, er ist glücklich: also ist ein Akademiker nicht weise. Hier riefen sie plötzlich alle, als ob sie alles auf einmal ergreifen wollten. Aber Licentius hörte aufmerksamer und vorsichtiger zu und fürchtete sich vor der Zustimmung und fügte hinzu: Ich habe mich mit euch hingerissen, wenn ich auch von dieser Schlussfolgerung bewegt aufgerufen wurde. Aber ich werde nichts davon in meinen Eingeweiden akzeptieren und meinen Anteil für Alypius aufbewahren: denn entweder wird er es gleichzeitig mit mir kosten oder er wird mich darauf hinweisen, warum ich es nicht berühren soll. Navigius sollte sich eher vor Süßigkeiten fürchten, bei einem krankhaften Milzleiden. Hier lachte er und sagte: „In der Tat, solche Dinge werden mich heilen. Denn ich weiß nicht, wie dieses verdrehte und stachelige, was du aufgetischt hast, wie er sagte, vom Honig aus Hymettus, scharf süß ist und nichts meine Eingeweide aufbläht. Deshalb übertrage ich es, obwohl mein Gaumen etwas zögert, dennoch so gerne wie möglich in mein Innerstes. Denn ich sehe nicht, wie diese Schlussfolgerung widerlegt werden kann.“ „Es kann auf keinen Fall widerlegt werden“, sagte Trygetius. „Deshalb freue ich mich, dass ich schon lange Feindschaften mit ihnen aufgenommen habe. Denn ich weiß nicht, welche treibende Natur oder, um es genauer zu sagen, Gott, auch wenn ich nicht wusste, wie sie widerlegt werden sollten, doch stand ich ihnen sehr entgegen.“
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De la vie bienheureuse
14.
Voici le raisonnement que je leur exposai alors. S'il est manifeste, nous l'avons vu tout à l'heure, que l'on n'est pas heureux quand on n'a pas ce que l'on veut; si l'on ne cherche que ce que- l'on veut trouver, et si les académiciens cherchent toujours la vérité , c'est qu'ils veulent trouver la vérité, c'est qu'ils veulent avoir un moyen pour la trouver. Or, ils ne la trouvent pas. Partant ils ne possèdent pas ce qu'ils veulent; partant ils ne sont pas heureux. Or, il n'y a de sage que celui qui est heureux. Donc un académicien n'est pas un sage. Tous alors s'écrièrent, comme s'ils s'emparaient de toutes mes paroles. Mais Licentius, qui se tenait sur ses gardes, craignit de s'avancer et ajouta : Comme vous, je mg suis jeté sur ce raisonnement et je me suis écrié à cette conclusion qui faisait impression sur moi. Mais je [175] ne l'avalerai pas et je garderai ma part, pour la donner à Alype. Il la savourera avec moi ou il me dira pourquoi il ne faut pas y goûter.
C'est Navigius, lui dis-je, qui devrait plus que toi craindre les douceurs, puisqu'il a la rate en mauvais état. Alors Navigius souriant : Ces douceurs-là me guériront; sans aucun doute. Car je ne sais comment cela se fait; mais ce raisonnement hérissé et piquant que tu nous as présenté, ressemble à ce miel de l'Hymette, dont on a dit qu'il a une saveur aigre-douce et ne gonfle point les entrailles. C'est pourquoi, bien qu'il me pique tant soit peu le palais, je l'absorbe tout entier de mon mieux et de fort bon coeur. Je ne vois pas, en effet, comment on pourrait attaquer ta conclusion. — C'est impossible, dit Trygétius ; et je ne suis pas fâché de m'être brouillé depuis longtemps avec les académiciens. Car je ne sais quel instinct ou plutôt quelle impulsion divine me poussant, j'étais devenu leur ardent ennemi, même sans savoir comment m'y prendre pour les réfuter.