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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De quantitate animae De la grandeur de l'âme
CHAPITRE XXV.

48.

Reporte-toi maintenant à notre définition, et corrige-la après l'avoir mieux examinée. Nous avons constaté que pour définir le sens, elle embrassait autre chose que le sens, et qu'elle n'était plus vraie, dès qu'on la convertissait. Il peut être vrai de dire que nous sentons quand notre corps éprouve une impression connue de l'âme, comme il est vrai que tout homme est un animal mortel; mais, comme il est faux que tout animal mortel soit un homme, puisque la bête meurt aussi : de même il est faux que toute impression corporelle, connue de l'âme, soit une sensation; car la croissance actuelle de nos ongles n'est point inconnue de notre âme, attendu que nous la connaissons nous-mêmes, mais nous ne la sentons pas, et nous ne la connaissons que par conjecture. Nous avons redressé notre définition de l'homme, en t'ajoutant le mot raisonnable, et en excluant ainsi les bêtes qu'elle comprenait en même temps; dès lors elle a embrassé l'homme seul et tous les hommes. Ne devrait-on pas ajouter également à celle-ci quelque mot pour éliminer tout ce qu'elle contient d'étranger, et pour qu'elle n’embrasse plus que l'homme seul, et tout l’homme? — Ev. J'y consens, mais je ne sais ce que l'on pourrait ajouter. — Aug. Assurément il y a sensation dans toute impression corporelle connue de l'âme; mais on ne peut convertir cette proposition à cause de l'impression qu'éprouve notre corps soit en croissant, soit en décroissant, impression que nous connaissons, et par conséquent notre âme. — Ev. C'est vrai. — Aug. Est-ce par elle-même ou par un intermédiaire que cette impression se révèle à notre âme ? — Ev. Par un- intermédiaire, évidemment; car il y a une différence entre voir nos ongles grandir, et savoir qu'ils croissent. — Aug. Croître étant donc une impression que ne révèle aucun de nos sens, et le développement que ces sens nous découvrent, étant le résultat de cette impression, mais non l'impression elle-même, il devient évident que cette impression ne se révèle point par elle-même, mais par un intermédiaire; et si elle se révélait à l'âme sans intermédiaire, ne la connaîtrait-on point par les sens plutôt que par conjecture? — Ev. Je le comprends.— Aug. Pourquoi donc hésiter sur ce qui doit ajouter à notre définition? — Ev. Je comprends que notre définition devrait appeler sensation toute impression corporelle qui d'elle-même se révèle à notre âme; car toute sensation est cela, et si je ne me trompe, tout cela est sensation.

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