• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Augustinus von Hippo (354-430) De bono viduitatis Avantages de la viduité

7.

Après avoir montré que le grand privilège des célibataires et des personnes qui ne sont pas mariées, c'est de pouvoir concentrer sur Dieu toutes leurs pensées et de ne chercher à plaire qu'à lui seul, l'Apôtre ajoute : « Ce que j'en dis, c'est pour votre utilité et non pour vous tendre un piège », en vous contraignant; « je veux seulement vous montrer ce qui est honnête ». N'allons pas conclure de ces dernières paroles que si le célibat est honnête, le lien conjugal est honteux, car ce serait condamner même les premières noces dont l'honnêteté n'a jamais été contestée ni par les Cataphrygiens, ni par les Novatiens, ni par Tertullien, leur éloquent défenseur. En disant des célibataires et des veuves qu'il leur est bon de persévérer dans cet état, l'Apôtre, emploie simplement le positif pour le comparatif; et en effet, ce qui est meilleur que le bien peut assurément paraître bien , puisque le mieux n'est qu'un bien plus grand. De même donc que l'on peut dire du célibat et du veuvage qu'ils sont un bien, sans pour cela dire du mariage que c'est un mal; de même on peut dire de la virginité qu'elle est honnête, sans frapper pour cela le mariage d'une flétrissure honteuse; on conserve uniquement le nom d'honnête à ce qui pourrait être appelé plus honnête. Or, là où il y a plus il y a moins. Comment douter de cette supériorité du célibat, quand il est dit : « Celui qui marie sa fille, fait bien, mais celui qui ne la marie pas, fait mieux » ; et encore: « Elle sera plus heureuse en persévérant dans cet état1 ? » Ce que l'on dit du mieux par rapport au bien, d'une plus grande béatitude par rapport à une moindre, on le dit également de ce qui est plus honnête. Si l'état du mariage est un état honteux, comment donc saint Pierre a-t-il pu dire aux époux : « Honorez vos femmes comme « le sexe le plus faible, sans oublier qu'elles sont avec vous les héritières de la grâce? » S'adressant aux femmes et leur citant Sara comme modèle de soumission à l'égard de leurs maris : « C'est ainsi, leur dit-il, qu'autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu se paraient, restant soumises à leurs maris; telle était Sara, qui obéissait à Abraham, l'appelant son seigneur, Sara dont vous êtes devenues les filles en faisant le bien et en ne vous laissant abattre par aucune crainte2 ».


  1. I Cor, VII, 5-8, 35-40.  ↩

  2. I Pier. III, 5-7.  ↩

pattern
  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Download
  • docxDOCX (45.20 kB)
  • epubEPUB (34.65 kB)
  • pdfPDF (118.27 kB)
  • rtfRTF (88.95 kB)
Übersetzungen dieses Werks
Avantages de la viduité
On the Good of Widowhood vergleichen

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung