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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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De civitate Dei (CCSL)

Caput XI: De substantia populi dei, quae per susceptionem carnis in Christo est, qui solus eruendi ab inferis animam suam habuit potestatem.

Post haec autem prophetata ad precandum Deum propheta conuertitur; sed et ipsa precatio prophetatio est. Vsque quo, Domine, auertis in finem? subauditur "faciem tuam", sicut alibi dicitur: Quo usque auertis faciem tuam a me? Nam ideo quidam codices hic non habent auertis, sed "auerteris"; quamquam possit intellegi: "Auertis misericordiam tuam, quam promisisti Dauid". Quod autem dixit: In finem, quid est nisi usque in finem? Qui finis intellegendus est ultimum tempus, quando in Christum Iesum etiam gens illa est creditura, ante quem finem illa fieri oportebant, quae superius aerumnosa defleuit. Propter quae et hic sequitur: Exardescit sicut ignis ira tua: memento quae est mea substantia. Nihil hic melius quam ipse Iesus intellegitur substantia populi eius, ex quo natura est carnis eius. Non enim uane, inquit, constituisti omnes filios hominum. Nisi enim esset unus filius hominis substantia Israel, per quem filium hominis liberarentur multi filii hominum, uane utique constituti essent omnes filii hominum. Nunc uero omnis quidem humana natura per peccatum primi hominis in uanitatem de ueritate conlapsa est, propter quod dicit alius psalmus: Homo uanitati similis factus est, die eius uelut umbra praetereunt; sed non uane Deus constituit omnes filios hominum, quia et multos a uanitate liberat per mediatorem Iesum, et quos liberandos non esse praesciuit, ad utilitatem liberandorum et comparationem duarum inter se a contrario ciuitatum non utique uane in totius rationalis creaturae pulcherrima atque iustissima ordinatione constituit. Deinde sequitur: Quis est homo, qui uiuet et non uidebit mortem, eruet animam suam de manu inferni? Quis est iste, nisi substantia illa Israel ex semine Dauid, Christus Iesus? De quo dicit apostolus, quod surgens a mortuis iam non moritur, mors ei ultra non dominabitur. Sic enim uiuet et non uidebit mortem, ut tamen mortuus fuerit, sed animam suam eruerit de manu inferni, quo propter quorundam soluenda inferna uincla descenderat; eruerit autem potestate illa, de qua in euangelio dicit: Potestatem habeo ponendi animam meam et potestatem habeo iterum sumendi eam.

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La cité de dieu

CHAPITRE XI.

DE LA SUBSTANCE DU PEUPLE DE DIEU, LAQUELLE SE TROUVE EN JÉSUS-CHRIST FAIT HOMME, SEUL CAPABLE DE DÉLIVRER SON AME DE L’ENFER.

Le Prophète adresse ensuite une prière à Dieu; mais sa prière même est une prophétie: «Jusques à quand , Seigneur, détournerez-vous jusqu’à la fin? » il faut sous-entendre votre face ou votre miséricorde. Par la fin, sont exprimés les derniers temps où cette nation même croira en Jésus-Christ. Mais, avant cela, il faut que tous les malheurs que le Prophète a déplorés arrivent. C’est pourquoi il ajoute : « Votre colère s’allumera comme un feu. Souvenez-vous quelle est ma substance ». Par cette substance, l’on ne peut rien concevoir de mieux que Jésus-Christ même, qui a tiré de ce peuple sa substance et sa nature humaine. «Car ce n’est pas en vain, dit-il, que vous avez créé tous les enfants des hommes ». En effet, sans ce fils de l’homme, sans cette substance d’Israël par qui sont sauvés plusieurs enfants des

hommes, ce serait en vain que les enfants des hommes auraient été créés, tandis que maintenant il est vrai que toute la nature humaine est tombée de la vérité dans la vanité par le péché du premier homme, d’où vient cette parole d’un autre psaume: « L’homme est devenu semblable à une chose vaine et chimérique; ses jours s’évanouissent comme l’ombre1; mais ce n’est pourtant pas en vain que Dieu a créé tous les enfants des hommes, puisqu’il en délivre plusieurs par le médiateur Jésus, et que les autres, qu’il a prévus ne devoir pas délivrer, il les a créés en vertu d’un dessein très-beau et très-juste, pour servir au bien des élus, et pour relever par l’opposition des deux cités l’éclat et la gloire de la céleste. Le Psalmiste ajoute : « Quel est cet homme qui vivra et ne mourra point; il délivrera son âme des mains de l’enfer2 ». Quel est-il, en effet, sinon cette substance d’Israël tirée de David, c’est-à-dire Jésus-Christ, dont l’Apôtre dit3 : « Une fois ressuscité des morts, il ne meurt plus, et la mort n’a plus d’empire sur lui ». Bien qu’il vive maintenant et qu’il ne soit plus sujet à la mort, il n’a pas laissé de mourir; mais il a délivré son âme de l’enfer, où il était descendu pour rompre les liens du péché qui en retenaient quelques-uns captifs. Or, il l’a délivrée par cette puissance dont il dit dans l’Evangile: « J’ai le pouvoir de quitter mon âme et j’ai le pouvoir de la reprendre4 ».


  1. Ps. CXLIII, 5. ↩

  2. Ps. LXXXVIII, 49.  ↩

  3. Rom. VI, 9. ↩

  4. Jean, X, 18. ↩

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