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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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De civitate Dei (CCSL)

Caput XII: De magnitudine praeuaricationis primae, ob quam aeterna poena omnibus debeatur, qui extra gratiam fuerint saluatoris.

Sed poena aeterna ideo dura et iniusta sensibus uidetur humanis, quia in hac infirmitate moribundorum sensuum deest ille sensus altissimae purissimaeque sapientiae, quo sentiri possit quantum nefas in illa prima praeuaricatione commissum sit. quanto enim magis homo fruebatur deo, tanto maiore inpietate dereliquit deum et factus est malo dignus aeterno, qui hoc in se peremit bonum, quod esse posset aeternum. hinc est uniuersa generis humani massa damnata; quoniam, qui hoc primus admisit, cum ea quae in illo fuerat radicata sua stirpe punitus est, ut nullus ab hoc iusto debitoque supplicio nisi misericordi et indebita gratia liberetur atque ita dispertiatur genus humanum, ut in quibusdam demonstretur quid ualeat misericors gratia, in ceteris quid iusta uindicta. neque enim utrumque demonstraretur in omnibus, quia, si omnes remanerent in poenis iustae damnationis, in nullo appareret misericors gratia; rursus si omnes a tenebris transferrentur in lucem, in nullo appareret ueritas ultionis. in qua propterea multo plures quam in illa sunt, ut sic ostendatur, quid omnibus deberetur. quod si omnibus redderetur, iustitiam uindicantis iuste nemo reprehenderet; quia uero tam multi exinde liberantur, est unde agantur maximae gratiae gratuito muneri liberantis.

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La cité de dieu

CHAPITRE XII.

DE LA GRANDEUR DU PREMIER PÉCHÉ, QUI EXIGEAIT UNE PEINE ÉTERNELLE POUR TOUS LES BOMMES, ABSTRACTION FAITE DE LA GRÂCE DU SAUVEUR.

Mais une peine éternelle semble dure et injuste aux hommes, parce que, dans les misères de la vie terrestre, ils n’ont pas cette haute et pure sagesse qui pourrait leur faire sentir la grandeur de la prévarication primitive. Plus l’homme jouissait de Dieu, plus son crime a été grand de l’avoir abandonné, et il a mérité de souffrir un mal éternel pour avoir détruit en lui un bien qui pouvait aussi être éternel. Et, de là, la damnation de toute la masse du genre humain; car le premier coupable a été puni avec toute sa postérité, qui était en lui comme dans sa racine. Aussi nul n’est exempt du supplice qu’il mérite, s’il n’en est délivré par une grâce qu’il ne mérite pas; et tel est le partage des hommes que l’on voit en quelques-uns ce que peut une miséricorde gratuite, et, dans tout le reste, ce que peut une juste vengeance. L’une et l’autre ne sauraient paraître en tous, puisque, si tous demeuraient sous la peine d’une juste condamnation, on ne verrait dans aucun la miséricorde de Dieu ; et d’autre part, si tons étaient transportés des ténèbres à la lumière, on ne verrait dans aucun sa sévérité. Et s’il y en a plus de punis que de sauvés, c’est pour montrer ce qui était dû à tous. Car alors même - que tous seraient enveloppés dans la vengeance, nul ne pourrait blâmer justement la justice du Dieu vengeur; si donc .un si grand nombre sont délivrés, que d’actions de grâce ne sont pas dues pour ce bienfait gratuit au divin libérateur!

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