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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Gegen Faustus

3.

Wohlan denn, fragen wir diesen Christus selber, und erfahren wir aus seinem Munde, was vor allem uns die Möglichkeit zum Heil verschafft! Wer von den Menschen wird in dein Reich eingehen, Christus?

Er sagte: Wer den Willen meines Vaters tun wird, der im Himmel ist (Mt. 7. 21), und nicht: Wer bekennen wird, dass ich geboren bin. Und an anderer Stelle sagte er zu seinen Jüngern (Mt. 28,19 f.): Geht hin, lehret alle Völker, indem ihr sie tauft im Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes und sie lehrt, alles zu halten, was ich euch aufgetragen habe. Er sagte nicht: Indem ihr sie lehrt, dass ich geboren bin, sondern: dass sie die Gebote halten. Ebenso sagte er an anderer Stelle (Joh. 15,14): Ihr werdet meine Freunde sein, wenn ihr tut, was ich euch gebiete. Und er sagte nicht: wenn ihr glaubt, dass ich geboren bin. Und wiederum (Joh. 15,10): Wenn ihr meine Gebote ausführen werdet,werdet ihr in meiner Liebe bleiben. u.s.w. u.s.w. Besonders aber sagte er, als er auf dem Berg mit den Worten lehrte (Mt. 5,3-6): Selig die Armen, selig die Sanftmütigen, selig die Friedfertigen, selig die reinen Herzens sind, selig die trauern, selig die hungern, selig die Verfolgung leiden um der Gerechtigkeit willen, nirgends: Selig, die bekannt haben, dass ich geboren wurde. Und er sagt, dass er bei der Scheidung von Schafen und Böcken beim Gericht denen zu seiner Rechten sagen werde (Mt. 25,35): Ich war hungrig und ihr habt mich gespeist; ich war durstig und ihr habt mich getränkt u.s.w., deshalb empfanget das Reich!; er sagte nicht: Weil ihr geglaubt habt, dass ich geboren wurde, empfanget das Reich! Und natürlich sagte er auch dem Reichen, der nach dem ewigen Leben fragte (Mt. 19,21): Geh hin, verkaufe alles, was du hast und folge mir nach! Er sagte nicht: Glaube, dass ich geboren wurde, damit du in Ewigkeit lebest! Da hast du es also: meiner Hälfte, die ich mir aus dem –wie ihr behauptet– aus zwei Elementen bestehenden Glauben ausgewählt habe, ist überall das Reich, das Leben, die Glückseligkeit verheissen, der euren aber nirgends. Oder aber belehrt mich, wenn irgendwo geschrieben steht, dass derjenige glückselig sei oder das Reich empfangen oder das ewige Leben haben werde, der bekennt, dass Christus aus der Frau geboren wurde. Vorderhand aber, selbst wenn man einräumt, dass auch dies ein Teil des Glaubens ist, steht dieser ohne Seligpreisung da! Wenn wir aber glaubhaft machen können, dass dies überhaupt kein Teil des Glaubens ist, was dann? Dann steht ihr wirklich mit leeren Händen da! Und eben dies werden wir jedenfalls zeigen. Doch vorderhand soll uns dies genügen für die These, dass es unser Anteil am Glauben ist, der den Siegeskranz der Seligpreisungen erhielt. Nun kommt aber noch jene andere Seligpreisung hinzu, die unserem Wortbekenntnis zuteil wird, weil wir ja bekennen, dass Jesus der Christus (d.h. der Gesalbte) ist, der Sohn des lebendigen Gottes, was Jesus in gleicher Weise aus eigenem Munde selber bezeugt, wo er zu Petrus sagt (Mt. 16,17): Selig bist du, Simon Barjona, denn nicht Fleisch und Blut haben dir dies geoffenbart, sondern mein Vater, der im Himmel ist. Demnach besitzen wir also nicht mehr, wie ihr meintet, nur den einen Bestandteil des Glaubens, sondern zwei, und beide sind uns gültig zugesprochen, und für beide werden wir von Christus in gleicher Weise als selig bezeichnet, weil wir den einen durch unsere Werke ausüben, den andern, indem wir Gott ohne Gotteslästerung verkünden.

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE III. IL FAUT PARTOUT FAIRE CE QU'IL ORDONNE.

Voyons donc, adressons-nous au Christ lui-même, et apprenons de sa propre bouche quel est pour nous le principal moyen de salut. Qui entrera dans ton royaume, ô Christ? «Celui », répond-il, « qui aura fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux[^1] ». Il ne dit pas Celui qui aura confessé que je suis né. « Allez», dit-il ailleurs à ses disciples, « enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et apprenez-leur à observer tout ce que j'ai ordonné[^2] ». Il ne dit pas : Leur apprenant que je suis né, mais à observer les commandements. « Vous serez mes amis », ajoute-t-il dans un autre endroit, « si vous faites ce que je vous commande ». Il ne dit pas : Si vous croyez que je suis né. Et encore : « Si vous accomplissez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour[^3] ». Je pourrais citer bien d'autres passages. Et dans ces enseignements qu'il développait sur la montagne : « Bienheureux les pauvres d'esprit, bienheureux ceux qui sont doux, bienheureux ceux qui sont pacifiques, bienheureux ceux qui ont le coeur pur, bienheureux ceux qui pleurent, bienheureux ceux qui ont faim, bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice[^4] » ; nulle part il n'a dit: Bienheureux ceux qui ont confessé que je suis né. Et quand au dernier jugement il fera la séparation des agneaux d'avec les boucs, il dira à ceux qui seront à sa droite « J'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire, etc. » C'est pourquoi « entrez en posa session de mon royaume[^5] ». Il ne dit pas Parce que vous avez cru que j'étais né, recevez le royaume. Au riche qui demandait le moyen d'arriver à la vie éternelle : «Allez », dit-il, «vendez tout ce que vous avez et suivez-moi[^6] ». Il ne dit pas : Pour vivre éternellement, croyez que je suis né. Ainsi entre ces deux parties que vous assignez à la foi, c'est à celle que j'ai adoptée que partout sont promis le royaume, la vie et la béatitude ; à la vôtre, nulle part. Ou montrez si en quelque endroit il est écrit que celui-là est bienheureux, qu'il possédera le royaume et jouira de la vie éternelle, qui aura confessé que le Christ est né d'une femme. Que ce soit une partie de la foi, toujours est-il que la béatitude ne lui est point assignée. Et que sera-ce, quand nous aurons démontré qu'elle n'est pas véritablement une partie de la foi? Vous vous trouverez les mains vides; et nous nous chargeons d'en donner la preuve. Mais c'est assez pour le triomphe de notre tâche, que les béatitudes soient la récompense de cette partie de la foi qui est la nôtre. Encore a-t-elle droit à cette autre béatitude promise à la confession par la parole, puisque nous confessons que Jésus est le Christ, Fils du Dieu vivant, selon le témoignage que Jésus en a rendu lui-même en s'adressant à Pierre: « Vous êtes bienheureux, Simon fils de Jona, car ce n'est point la chair et le sang qui vous ont révélé ceci, mais mon Père qui est dans le ciel[^7] ». Nous avons donc pour nous, non plus seulement une seule, comme vous le prétendiez, mais les deux parties de la foi bien déterminées, et pour chacune nous sommes appelés bienheureux parle Christ, parce que nous pratiquons la première par les oeuvres, et que nous confessons la seconde sans blasphème.

  1. Matt. VII, 21.

  2. Id. XXVIII, 19, 20.

  3. Jean, XV, 14.

  4. Matt. I, 3-10.

  5. Id. XXV, 34, 35.

  6. Id. XIX, 21.

  7. Matt. XVI, 17.

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