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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De spiritu et littera De l'esprit et de la lettre
CHAPITRE XIV. LE DÉCALOGUE TUE ÉGALEMENT QUAND LA GRACE FAIT DÉFAUT.

24.

Le passage de l’Epitre aux Corinthiens, dans lequel nous lisons : « La lettre tue, mais l'esprit vivifie », prouve jusqu'à la dernière évidence que l'Apôtre entendait parler du Décalogue lui-même. Ecoutons plutôt: «Vous faites voir que vous êtes la lettre de Jésus-Christ, dont nous avons été les secrétaires, et qui est écrite, non avec de l'encre, mais a avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des. tables de chair, qui sont vos coeurs. Or, c'est par Jésus-Christ que nous avons une si grande confiance en Dieu. Car nous ne sommes pas capables de former de nous-mêmes aucune bonne pensée, comme de nous-mêmes, mais c'est Dieu qui nous en rend capables. Et c'est lui aussi qui nous a rendus capables d'être les ministres de la nouvelle alliance, non par la lettre, mais par l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie. Que si le ministère de la lettre gravée sur des pierres, qui était un ministère de mort, a été accompagné d'une telle gloire que les enfants d'Israël ne pouvaient regarder le visage de Moïse à cause de la gloire dont il éclatait, laquelle devait néanmoins finir; combien le ministère de l'esprit doit-il être plus glorieux ! Car si le ministère de la condamnation a été accompagné de gloire, le ministère de la justice en aura incomparablement davantage1 ».

Ces paroles nous fourniraient matière à de nombreuses considérations, mais peut-être que plus tard elles reviendront plus à propos. Pour le moment, il nous suffit de remarquer de quelle lettre parle l'Apôtre quand il dit qu'elle tue, et lui oppose l'esprit qui vivifie. Tel est assurément ce ministère de la lettre gravée sur des pierres, ministère de mort et de condamnation, parce que la loi est entrée, afin que le péché surabondât. D'un autre côté, ces mêmes préceptes sont tellement utiles et salutaires à celui qui les observe, qu'il est impossible d'avoir la vie si on ne les observe pas. Dira-t-on que c'est à cause du seul précepte relatif au sabbat, que le, Décalogue a été appelé une lettre qui tue, parce que celui, qui l'observe aujourd'hui selon la lettre, fait preuve d'une sagesse purement charnelle ; or la sagesse selon la chair, c'est la mort2 tandis que les neuf autres préceptes, observés selon la rigueur du texte, appartiendraient non pas à la loi des oeuvres selon laquelle on n'est pas justifié, mais à la loi de la foi, de laquelle vit le juste ? Où donc plaçons-nous ces mots: « La loi opère la colère ; car là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas de prévarication3; Le péché a régné dans le monde jusqu'à la loi ; mais le péché n'était pas imputé comme tel, lorsque la loi n'existait pas4 ; C'est par la loi que nous avons la connaissance du péché5; J'aurais ignoré la concupiscence, si la loi n'avait pas dit : Vous ne convoiterez pas ? »


  1. II Cor. III, 29.  ↩

  2. Rom. VIII, 6.  ↩

  3. Id. IV, 15. ↩

  4. Rom. V, 13.  ↩

  5. Id. III, 20.  ↩

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De l'esprit et de la lettre

Inhaltsangabe

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