15. De ceux qui rejettent sur les autres la cause de leur impatience.
Quelquefois, après avoir cédé à l'orgueil et à l'impatience, nous voulons nous corriger de nos emportements, et nous nous prenons à désirer la solitude, parce que rien ne nous y empêcherait d'acquérir la vertu qui nous manque. Nous excusons ainsi notre négligence, et nous attribuons nos chutes, non pas à notre impatience, mais aux défauts de nos frères. Tant que nous accuserons ainsi les autres de nos fautes, nous ne pourrons jamais arriver à la patience et à la perfection.