§ 1.
Il faut passer maintenant au nom divin qui se tire de l'essence et qui s'applique à la façon essentielle d'exister de l'Etre en tant qu'être. Mais nous nous contenterons de rappeler ici ce qui con vient à notre propos, c'est-à-dire non point de révéler cette Essence suressentielle en tant que suressentielle, —car c'est là une réalité indicible et cette Essence est inconnaissable et totalement impossible à révéler, et au delà même de toute union,— mais bien de célébrer le procès par lequel la Théarchie, principe de toute essence, donne rang d'essence à tout être. Le nom, de Bien, appliqué à Dieu, révélait, en effet, tous les procès de la Cause universelle, et il s'étendait à tout être et à tout non-être, en même temps qu'il transcendait tout être et tout non-être. Le nom de l'Eire s'étend seulement à tout être, en même temps qu'il transcende tout être. Celui de Vie s'étend à tout vivant en même temps qu'il transcende tout vivant. Ce lui de Sagesse s'étend à tout intelligible, à tout rationnel, à tout sensible, en même temps qu'il transcende ces trois sortes de réalités.