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Gegen Faustus
18.
Was bleibt dir also, verlogene Häresie, noch an Argumenten, mit denen du meinst, beweisen zu können, dass jener Satz (deut. 18,15. 18): Ich werde ihnen einen Propheten ähnlich dir aus dem Kreis ihrer Brüder erwecken, keine Prophetie auf Christus enthalte, nachdem dir das nicht einmal mit dem Hinweis auf ihre Unähnlichkeit gelingt? Denn aufgrund anderer Kriterien können wir selber nachweisen, dass sie ähnlich sind. Etwa weil Christus damit als Prophet bezeichnet würde, er, der es nicht verschmähte, Mensch zu sein, und soviel Zukünftiges vorausgesagt hat? Ist denn ein Prophet etwas anderes als ein Mensch, der über menschliche Mutmassungen hinaus Zukünftiges ankündigt? So sagte Christus ja auch von sich selber (Mt. 13,57): Nirgends gilt ein Prophet so wenig wie in seiner Heimat. Doch ich werde mich später wieder dir zuwenden, denn du hast ja kurz vorher bekannt (442,15; 454,22), dass du nun von diesem Bibelwort (Joh. 5,46 b) überzeugt bist, indem du sagtest, dass du dich durch dein Bekenntnis zum Glauben an das Evangelium verpflichtet habest. Jetzt aber möge der Jude selber vortreten, der seinen Nacken, ganz unbelastet vom Joch Christi, stolz erhebt, und deshalb meint, noch sagen zu dürfen: Euer Christus hat gelogen; Moses hat nicht über ihn geschrieben.
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Contre Fauste, le manichéen
CHAPITRE XVIII. LE CHRIST A ÉTÉ PROPHÈTE.
Sur quel fondement donc, ô vaniteuse hérésie, espères-tu prouver que ce n'est point au Christ que se rapporte cette prédiction «Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi », quand tu ne le peux pas même par les dissemblances que tu cherches à faire ressortir? Car, sous les autres points de vue, nous montrons la ressemblance. Est-ce parce qu'on donne le nom de prophète à celui qui a daigné se faire homme, et a prédit tant de choses à venir? A moins peut-être qu'un prophète ne soit autre chose qu'un homme qui annonce l'avenir au-delà des prévisions humaines. C'est pourquoi le Christ a dit de lui-même : « Un prophète n'est pas sans honneur, si ce n'est dans sa patrie[^1] ». Mais je reviendrai à toi, qui t'es tout à Meure avoué vaincu, quand tu as dit que ta profession t'oblige à croire à l'Evangile. Faisons comparaître le juif qui, dans sa fausse liberté, se soustrait au joug du Christ, et se croit pour cela encore endroit de dire : Le Christ a menti, Moïse n'a rien écrit qui le regarde.
- Matt. XIII, 57.