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Bibliothek der Kirchenväter
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Works Augustine of Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Gegen Faustus

9.

Denn wenn man uns fragen sollte, warum wir Gott nicht mit demselben Ritual verehren, mit dem zur Zeit des Alten Testaments die Hebräischen Väter ihn verehrten, dann antworten wir, dass Gott uns durch die Väter des Neuen Testaments etwas anderes gelehrt hat, was aber nicht gegen das Alte Testament gerichtet war, da es sogar dort zum vornherein vorhergesagt war. Mit folgenden Worten ist dies nämlich durch den Propheten angekündigt worden (Hier. 31,31 ff.): Siehe, es werden Tage kommen, spricht der Herr, und ich werde mit dem Haus Israel und dem Haus Juda einen Neuen Bund schliessen, nicht wie der Bund war, den ich mit ihren Vätern geschlossen habe am Tag, an dem ich sie bei der Hand nahm, um sie aus dem Land Ägypten herauszuführen.

Da sieht man, wie auch das prophezeit ist, dass jener Bund nicht Bestand haben wird, sondern dass es einen Neuen Bund geben wird. Sollte man hier einwerfen, dass wir nicht zum Haus Israel und nicht zum Haus Juda gehören, verteidigen wir uns mit der apostolischen Lehre; denn der Apostel lehrt ja, dass Christus der Nachkomme Abrahams sei (cf. Gal. 3,16. 19), und er sagt zu uns, die wir zu seinem Leib gehören, (Gal. 3,29): Ihr seid also die Nachkommenschaft Abrahams. Wenn man uns weiter fragen sollte, warum wir an der Autorität jenes Testamentes festhalten, dessen Ritual wir nicht befolgen, dann entnehmen wir die Antwort auch dafür aus den apostolischen Schriften. Es sagte nämlich der Apostel (Kol. 2,16 f.): Es soll also niemand über euch Richter sein in Fragen von Speise und Trank oder bezüglich der Feier von Festen, ob Neumond oder Sabbat; dies alles ist ja ein Schattenbild von dem, was kommen wird. Mit diesen Worten zeigt er nämlich einerseits, warum wir dies lesen und anerkennen müssen, nämlich damit seine prophetische Aussage lebendig bleibt, denn all das ist ja als Schattenbild dessen geschehen, was kommen wird, anderseits, dass wir uns um jene nicht zu kümmern brauchen, die über uns Richter sein wollen, weil wir die Vorschriften nicht mehr im körperlichen Sinn beobachten; in ähnlichem Sinn hat er sich ja auch an anderer Stelle ausgedrückt (I Kor. 10,11): Das geschah an ihnen im Sinnbild; aufgeschrieben aber wurde es zur Warnung für uns, die das Ende der Zeiten erreicht hat.

Wenn man also im Korpus des Alten Testaments Vorschriften lesen kann, die zu befolgen uns das Neue Testament nicht befiehlt oder sogar verbietet, dann sollte man nach deren Sinngehalt fragen, nicht an ihnen herumkritteln; denn die Tatsache, dass sie nun nicht mehr befolgt werden, zeigt ja nicht, dass sie verworfen wurden, sondern dass sie nun erfüllt sind. Davon haben wir schon viele Beispiele, und dies an mehreren Stellen, genannt (cf. B. 12).

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE IX. EN QUOI LES CATHOLIQUES REJETTENT L'ANCIEN TESTAMENT.

Car si on nous demande pourquoi nous, nous n'observons pas dans le culte divin les rites que les Hébreux, nos pères, observaient dans le temps de l'Ancien Testament; nous répondons, que Dieu nous a donné d'autres prescriptions par les pères du Nouveau Testament : ce qui ne contredit pas l'Ancien, puisque l'Ancien l'avait prédit. Voici, en effet, ce que disait là-dessus un prophète : « Voilà que les jours viennent », dit le Seigneur, « et j'établirai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et la maison de Juda ; non pas, selon l'alliance que j'ai formée avec leurs pères, au jour où je les pris par la main, pour les faire sortir de la terre d'Egypte[^1] ». Il a donc été prophétisé que l'Ancien Testament cesserait un jour, et qu'il yen aurait un nouveau. Si on nous objecte ici que nous ne sommes point de la maison d'Israël ni de la maison de Juda, nous nous couvrons de l'autorité de l'Apôtre : car Paul nous enseigne que le Christ est issu d'Abraham, et il nous dit, a nous qui formons le corps du Christ: « Vous êtes donc la postérité d'Abraham[^2] ». Et si on nous demande pourquoi nous maintenons l'autorité d'un Testament dont nous n'observons plus les rites, l'Apôtre nous fournit encore la réponse, quand il dit: « Que personne donc ne vous juge sur le manger et sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, ou des sabbats, choses qui ne sont que l'ombre des futures[^3] ». Par là donc, il nous fait voir pourquoi il faut lire et accepter ces choses pour ne pas laisser périr les prophéties, vu que ces rites étaient les figures de l'avenir; mais en même temps il nous apprend à ne tenir aucun compte du jugement de ceux qui voudraient nous faire un crime de ne point pratiquer corporellement ces observances. C'est ce qu'il insinue encore ailleurs en disant : « Toutes ces choses leur arrivaient en, figure, et; elles ont été écrites pour nous être un avertissement, à nous pour qui est venue la fin des temps[^4] ». Quand donc nous lisons dans l'Ancien Testament quelque chose que le Nouveau ne nous commande pas, ou même qu'il nous défend, nous ne devons point le blâmer, mais en chercher la signification : car par là même qu'on ne l'observe plus, c'est une preuve qu'il est non condamné, mais accompli. Du reste, nous avons déjà traité ce sujet longuement et plus d'une fois.

  1. Jer. XXXI, 31, 32.

  2. Gal. III, 29.

  3. Col. II, 16, 17.

  4. I Cor. X, 11.

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Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres Compare
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Gegen Faustus
Reply to Faustus the Manichaean Compare

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