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Gegen Faustus
29.
Über den Auszug Israels aus Ägypten soll nun an meiner Stelle der Apostel sprechen (I Kor. 10,1 ff.): Ihr sollt aber wissen, Brüder, dass alle unsere Väter unter der Wolke waren, dass alle durch das Meer zogen, dass alle auf Moses getauft wurden in der Wolke und im Meer, und dass alle die gleiche geistige Speise assen und alle den gleichen geistigen Trank genossen; denn sie tranken aus dem geistigen Felsen, der ihnen folgte, dieser Fels aber war Christus. Indem der Apostel ein Element deutete, eröffnete er das Verständnis für die übrigen. Wenn nämlich der Fels wegen seiner Festigkeit Christus bedeutet, warum sollte dann nicht auch das Manna Christus bedeuten, als das lebendige Brot, das vom Himmel herabgestiegen ist (cf. Joh. 6,42), durch das alle, die sich im geistigen Sinn davon nähren, wahrhaft leben? Denn jene, die das Modellbild aus dem Alten Testament auf fleischliche Weise auffassen, sind tot. Wenn aber der Apostel sagt (ib. 10,3): Sie assen die gleiche geistige Speise, zeigt er damit, dass auch jener Ausdruck in geistiger Weise auf Christus hin zu deuten ist; so wie er auch deutlich machte, warum er den Trank als geistig bezeichnete, indem er hinzufügte (ib. 10,4): Der Fels aber war Christus, und mit dieser Verdeutlichung erhielt alles andere seine Klarheit. Warum sollte also nicht auch die Wolken- und Feuersäule (cf. Exod. 13. 21; 14,24) Christus sein, da er doch aufrecht und stark ist und unsere Schwäche stützt, bei Nacht leuchtet und bei Tag nicht leuchtet, damit die, die nicht sehen, sehen, und die, die sehen, blind werden (Joh. 9,39)? Auch das Rote Meer trägt deshalb seinen Namen: Die Taufe ist durch das Blut Christi geheiligt. Die von hinten nachrückenden Feinde finden den Tod: Es sind die vergangenen Sünden.
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Contre Fauste, le manichéen
CHAPITRE XXIX. SIGNIFICATION MYSTIQUE DE LA SORTIE D'ÉGYPTE, DE LA PIERRE, DE LA MANNE, DE LA NUÉE.
Quant à la sortie du peuple d'Israël de l'Egypte, ce n'est plus moi, mais l'Apôtre qui prend la parole : « Car je ne veux pas que vous ignoriez, mes frères, que nos pères ont été tous sous la nuée et qu'ils ont tous passé la mer; qu'ils ont tous été baptisés sous Moïse, dans la nuée et dans la ruer; qu'ils ont tous mangé la même nourriture spirituelle et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel; car ils buvaient de la pierre spirituelle qui les suivait: or, cette pierre était le Christ[^4] ». En n'exposant qu'un point, il a donné la clef du reste. Car si le Christ est pierre à cause de sa fermeté, pourquoi ne serait-il pas manne, c'est-à-dire le pain vivant descendu du ciel[^1], qui donne la vie spirituelle à ceux qui le mangent réellement? Car les Juifs, pour avoir pris l'ancienne figure dans le sens charnel, sont morts. Mais quand l'Apôtre dit : « Ils ont mangé la même nourriture spirituelle », il fait voir qu'on doit l'entendre du Christ dans le sens spirituel; de même qu'il explique ce que signifie « le breuvage spirituel », lorsqu'il ajoute : « Or, la pierre était le Christ » : trait de lumière qui éclaire tout le reste. Pourquoi donc le Christ ne serait-il pas aussi la nuée et la colonne, comme étant debout, ferme, l'appui de notre infirmité, lumineux pendant la nuit, sombre pendant le jour; en sorte que ceux qui ne voient pas, voient, et que ceux qui voient, deviennent aveugles[^2] ? La nuée et la mer Rouge, c'est évidemment le baptême consacré par le sang du Christ; les ennemis poursuivent par derrière; les péchés passés disparaissent.
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Id. X, 1-4.
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Jean, VI, 42.
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Id. IX, 39.