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Works Augustine of Hippo (354-430) Contra duas epistulas Pelagianorum Réfutation de deux lettres des Pélagiens
LIVRE TROISIÈME. LA LOI, LE BAPTÊME, LES JUSTES, LA VIE FUTURE.
CHAPITRE IV. LES PÉLAGIENS NOUS CALOMNIENT AU SUJET DE L'ANCIEN TESTAMENT ET DES ANCIENS JUSTES.

6.

Ce qui précède va nous servir à réfuter les autres accusations soulevées contre nous par les Pélagiens. En effet, pourrait-on citer un seul catholique qui eût jamais tenu ce langage qu'ils nous reprochent à tous: Sous l'Ancien Testament, le Saint-Esprit ne venait aucunement en aide a la vertu? Et cependant on pourrait l'affirmer, au moins à la condition de voir dans l'Ancien Testament ce qu'y voyait l'Apôtre, quand il s'écriait: «La première alliance a été établie sur le mont Sina, et n'engendre que des esclaves1». Toutefois, à un autre point de vue, l'Ancien Testament était la figure du Nouveau, et c'est ainsi qu'il était considéré par tous les hommes fidèles chargés d'en dispenser la doctrine et d'en assurer l'application, et dès lors, quoique appartenant, selon l'ordre des temps, à l'ancienne alliance, ils n'en étaient pas moins les héritiers du Nouveau Testament. A qui d'entre nous la pensée viendrait-elle de refuser à l'Ancien Testament ces paroles : « O mon Dieu ! créez en moi un coeur nouveau, et renouvelez un esprit droit dans mes entrailles2 » ; et ces autres : «Il a placé mes pieds sur la pierre, il a dirigé mes pas et mis sur mes lèvres un cantique nouveau, un hymne à notre Dieu3 ? » Parlant d'Abraham, le père des croyants, et qui vivait avant la promulgation de la loi sur le mont Sinaï, l'Apôtre disait : «Je me servirai de l'exemple d'une chose humaine et ordinaire : lorsqu'un homme a fait un contrat en bonne forme, personne ne peut ni le casser ni y ajouter. Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa race; 1'Ecriture ne dit pas: A ceux de sa race, comme si elle en eût voulu marquer plusieurs, mais, à sa race, c'est-à-dire à l'un de sa race, qui est Jésus-Christ. Voici donc ce que je veux dire, c'est que Dieu ayant fait une alliance et l'ayant confirmée, la loi qui n'a été donnée que quatre cent trente ans après, n'a pu la rendre nulle, ni anéantir la promesse. Car si c'est par la loi que l'héritage nous est donné, ce n'est donc plus parla promesse; cependant c'est parla promesse que Dieu l'a donné à Abraham[^1] ».

  1. Gal. III, 15-18.

  1. Gal IV, 21. ↩

  2. Ps. L, 12. ↩

  3. Ps. XXXIX, 3, 4. ↩

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Réfutation de deux lettres des Pélagiens

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