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Œuvres Zosime (historien) (460-520) Historia nea Histoire Romaine
LIVRE CINQUIÈME.

14.

L'empereur étant trop stupide pour se mettre en peine d'apporter du soulagement a cette misère publique, en laissa le soin à Eutrope, qui choisit Gaina et Léon pour leur donner le commandement des troupes. Il envoya ce dernier en Asie pour donner la chasse aux Barbares qui y faisaient le dégât, et il envoya Gaina par la Thrace et par les détroits de l’Hellespont, pour repousser les ennemis s'il trouvait qu'ils fissent du désordre en ces pays-là. Léon n'avait aucune qualité qui le rendît capable de commander des troupes, et n'avait rien de recommandable que l'amitié dont Eutrope l'honorait. Ces deux généraux avant été choisis de la sorte, ils menèrent chacun leurs troupes du coté où elles étaient destinées. Gaina ayant rappelé dans sa mémoire les conditions dont il était convenu avec Tribigilde, et ayant considéré que le temps était venu d'y satisfaire, manda à Tribigilde qu'il menât ses troupes du côté de l’Hellespont. Il est certain que si ce Gaina avait dissimulé les mauvais desseins qu'il avait conçus contre le bien de l'empire, et qu'il fût parti sans bruit de Constantinople avec les étrangers qu'il commandait, il serait venu à bout de tout ce qu'il avait projeté, se serait rendu maître de l'Asie et de la meilleure partie de l'Orient. Mais parce que la fortune voulait alors maintenir quelques villes sous l'obéissance de l'empire, Gaina, transporté par la fureur qui est comme naturelle aux Barbares, partit de Constantinople avec presque toutes les forces de l'état. Avant d'arriver à Héraclée, il manda à Tribigilde ce qu'il devait faire. Tribigilde ne voulut pas aller vers l’Hellespont de peur de rencontrer les troupes qui étaient de ce côté-là; mais il fit le dégât en Phrygie, avança jusqu'en Pisidie et emporta sans aucune résistance tout ce qu'il trouva. Gaina n'eut garde de se mettre en peine d'arrêter ces violences, ni de soulager ceux qui les souffraient, parce que quand Tribigilde les commettait, il ne faisait rien que ce dont ils étaient convenus ensemble

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