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Œuvres Eusèbe de Césarée (260-339) Historia Ecclesiastica

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Kirchengeschichte (BKV)

18. Kap. Der Bischofsstuhl des Jakobus.

Da ich diese Stadt erwähnt habe, halte ich es nicht für gut, eine Erzählung zu übergehen, welche auch die Nachwelt wissen soll. Das blutflüssige Weib nämlich, von dem wir aus den heiligen Evangelien1 wissen, daß es durch unseren Heiland von seiner Krankheit befreit wurde, soll aus Cäsarea Philippi gekommen sein. Auch zeige man daselbst sein Haus und seien noch kostbare Denkzeichen an das Wunder vorhanden, das der Heiland an ihm gewirkt hatte. Auf hohem Steine vor dem Tore des Hauses, in dem das Weib gewohnt, stehe die eherne Statue einer Frau, die, auf ein Knie gebeugt, gleich einer Betenden die Hände nach vorne ausstrecke. Ihr gegenüber befinde sich aus demselben Metalle die stehende Figur eines Mannes, der, hübsch mit einem Mantel umkleidet, die Hände nach der Frau ausstrecke. Zu den Füßen des Mannes wachse an der Säule eine seltsame Pflanze, welche bis an den Saum des ehernen Mantels hinaufreiche und ein Heilmittel gegen alle möglichen Krankheiten sei. Diese Statue soll das Bild Jesu sein.2 Sie ist noch heute erhalten; wir haben sie mit eigenen Augen gesehen, als wir in jener Stadt weilten. S. 340 Man braucht sich nicht darüber zu wundern, daß die Heiden, denen unser Erlöser seinerzeit Wohltaten erwiesen hat, ihm solche Denkmäler errichteten. Denn wir haben auch die Bilder seiner Apostel Paulus und Petrus und sogar das Bild Christi selbst in Farben gemalt gesehen. War es doch zu erwarten, daß die Alten sie als ihre Retter ohne Überlegung gemäß ihrer heidnischen Gewohnheit auf solche Weise zu ehren pflegten.


  1. Matth. 9, 20 ff.; Mark. 5, 25 ff.; Luk. 8, 43 ff. ↩

  2. E. v. Dobschütz, „Christusbilder“, in TU 18 (1899) S. 198: „Offenbar war es (nämlich das Bild des blutflüssigen Weibes in Paneas) eine Votivstele, eine Adorantin vor irgendeinem Heilgott darstellend, mag dabei an Asklepios oder an einen phönizisch-syrischen Doppelgänger desselben gedacht sein. Für einen Heilgott spreche schon das offizinelle Kraut. — Jos. Wilpert, „Alte Kopie der Statue von Paneas, in Strena Buliciana (Festschrift für den Archäologen Bulič) 1924, S. 295—301. — R. Eisler, „La prétendue statue de Jésus et de l’Hémorroïsse à Pandas“, in Revue archéologique 1930, S.18—27. ↩

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Histoire ecclésiastique

CHAPITRE XVIII : LES SIGNES A PANÉAS DE LA GRANDE PUISSANCE DE NOTRE SAUVEUR

[1] Puisque je suis venu à mentionner cette ville, je ne crois pas juste de passer un récit digne de mémoire même pour ceux qui seront après nous. L'hémorrhoïsse, que les Saints Évangiles nous apprennent avoir trouvé auprès de Notre Sauveur la délivrance de son mal, était, dit-on, de là ; on montre même sa maison dans la ville et il reste un admirable monument de la bienfaisance du Sauveur à son égard.1

[2] En effet sur une pierre élevée à la porte de sa maison, se dresse l'image en airain d'une femme qui fléchit le genou, les mains tendues en avant, semblable à une suppliante ; en face d'elle se tient une autre image de même matière représentant un homme debout, magnifiquement drapé dans un manteau et tendant la main à la femme ; à ses pieds se trouve, sur la stèle même, une sorte de plante étrangère, qui s'élève jusqu'à la frange du manteau d'airain ; elle est un antidote pour toutes sortes de maladie.. [3] On dit que cette statue reproduit l'image de Jésus ; elle est demeurée même jusqu'à notre époque, en sorte que nous l'avons vue nous-mêmes lorsque nous sommes venus dans la ville. [4] Il n'y a rien d'étonnant à ce que les anciens païens, objets des bien- 343 faits de notre Sauveur, aient fait cela, puisque nous avons vu aussi que les images des apôtres Pierre et Paul et du Christ lui-même étaient conservées dans des tableaux, peints : ainsi qu'il était naturel, les anciens avaient, sans distinction, coutume de les honorer comme des sauveurs, démette manière, selon l'usage païen en vigueur parmi eux.


  1. SOZOMENE, H. E., V, xxi, et PHILOSTORGE, VII, iii, nous apprennent que Julien détruisit ce monument. Sur les représentations du Christ, voy. le livre de DOBSCHÜTZ, Christusbilder, Leipzig. ↩

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