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Kirchengeschichte (BKV)
4. Kap. Die ersten Nachfolger der Apostel.
Daß Paulus durch seine Predigt an die Heiden den Grund zu den Kirchen „von Jerusalem und dessen Umgebung bis nach Illyrien“1 gelegt hat, dürfte sich aus seinen eigenen Worten sowie aus dem Berichte des Lukas in der Apostelgeschichte ergeben. In wievielen Provinzen Petrus denen aus der Beschneidung die frohe Botschaft von Christus gebracht und die Lehre des Neuen Bundes überliefert hat, dürfte sich deutlich aus S. 103 den Worten Petri, nämlich aus dem erwähnten, allgemein anerkannten Briefe desselben ergeben, in welchem er an die Hebräer der Diaspora im Pontus, in Galatien, Kappadozien, Asien und Bithynien schreibt.2 Wieviele und welche Personen zu den rechtmäßigen Nachfolgern von Paulus und Petrus gehörten, so daß sie würdig befunden wurden, die von diesen gegründeten Kirchen zu weiden, ist nicht leicht zu bestimmen, abgesehen von ausdrücklichen Angaben des Paulus. Zahlreich waren ja dessen Mitarbeiter und, wie er sie selber nannte,3 Mitstreiter. Die meisten derselben hat er eines Andenkens gewürdigt, das nicht vergessen werden wird; ein unverfängliches Zeugnis hat er über sie in seinen Briefen niedergelegt. Doch auch Lukas erwähnt in der Apostelgeschichte die Schüler des Paulus und nennt sie mit Namen. Wie berichtet wird, wurde Timotheus zum ersten Bischof der Kirche von Ephesus4 und Titus zum ersten Bischof der Kirchen von Kreta5 ernannt. Lukas, der aus Antiochien stammte und von Beruf Arzt war, lebte meist in der Gesellschaft des Paulus, verkehrte aber auch eifrig mit den übrigen Aposteln. Beweise der Seelenheilkunde, welche er von den Aposteln erlernt hatte, hinterließ er uns in zwei inspirierten Schriften. Die eine ist das Evangelium, welches er nach seiner Versicherung entsprechend den Überlieferungen ausgearbeitet hat, die ihm die ersten Augenzeugen und Diener des Wortes gegeben haben, denen er allen, wie er sagt, von Anfang an gefolgt ist.6 Die andere Schrift ist die Apostelgeschichte, in welcher er nicht mehr Gehörtes, sondern persönlich Erlebtes aufgezeichnet hat. Wenn Paulus den Ausdruck gebraucht „nach meinem Evangelium“7 und damit den Schein erweckt, als hätte er selbst ein Evangelium geschrieben, dann soll er auf das Evangelium nach Lukas verweisen wollen. Von den übrigen Schülern S. 104 des Paulus reiste Krescens, wie der Apostel erklärt,8 nach Gallien, Linus aber, von dem er im zweiten Briefe an Timotheus erzählt,9 daß er sich bei ihm in Rom befinde, erhielt zunächst nach Petrus den bischöflichen Stuhl der Kirche in Rom, wie ich schon oben10 gesagt habe. Klemens, der dritte Bischof der Kirche in Rom, wird von Paulus selbst als sein Mitarbeiter und Mitkämpfer erklärt.11 Ferner war der bekannte Areopagite, namens Dionysius, von welchem Lukas in der Apostelgeschichte12 schrieb, daß er nach der von Paulus auf dem Areopag an die Athener gehaltenen Rede zuerst den Glauben angenommen habe, der erste Bischof der Kirche von Athen, wie einer von den Alten, ein anderer Dionysius, der Hirte der Kirche von Korinth, berichtet. Die weiteren im Laufe der Jahre sich ablösenden Nachfolger der Apostel werden wir im Verlaufe unserer KG bei Gelegenheit erwähnen. Gehen wir nun auf das Folgende über!
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE IV : LA PREMIERE SUCCESSION DES APÔTRES
[1] Que Paul ait prêché l'évangile aux Gentils dans les pays qui s'étendent de Jérusalem à l'Illyricum, et qu'il y ait jeté les fondements des églises, nous en avons la preuve eu ses propres paroles comme aussi en ce que Luc a raconté dans les Actes. [2] Les termes dont Pierre est servi nous apprennent de même dans quelles provinces il a annoncé lui aussi le Christ à ceux de la circoncision et leur a donné la doctrine du Nouveau Testament; cela est clairement indiqué dans l'épître que nous avons dit être reconnue comme de lui : il l'adresse à ceux des Hébreux de la dispersion qui se trouvaient dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie. [3] Combien, parmi les véritables disciples de apôtres, furent jugés dignes d'exercer dans les églises fondées par eux les fonctions de pasteur, et quels ils furent, il n'est pas facile de le dire, si ce n'est pour ceux dont recueille les noms dans les écrits de Paul. [4] Les compagnons de labeur de ce dernier furent d'ailleurs très nombreux et ils devinrent ses frères d'armes, comme il les appelle : beaucoup lui doivent un souvenir impérissable dans le témoignage incessant qu'il leur rend dans ses propres épîtres. Du reste, dans les Actes, Luc désigne lui aussi par leurs noms 233 les disciples de Paul. [5] Il est raconté que Timothée obtint le premier le gouvernement de l'Eglise d'Éphèse, de même que Tite, lui aussi, celui des églises de Crète. [6] Luc, issu d'une famille d'Antioche el médecin de profession, fut le plus longtemps le compagnon de Paul et vécut d'une façon suivie dans la société des autres apôtres. Il nous a laissé la preuve qu'il avait appris d'eux l'art de guérir les âmes, puisqu'il nous a donné deux livres inspirés de Dieu : l'Évangile, qu'il assure avoir composé d'après les indications de ceux qui, dès le commencement, ont été les témoins oculaires et les serviteurs de la parole, et qu'il affirme avoir tous fréquentés autrefois : puis les Actes des Apôtres, qu'il retrace non pas après les avoir entendu raconter, mais après les avoir vus de ses yeux. [7] On dit que Paul a coutume de parler de l'évangile de Luc, comme d'une œuvre qui lui est propre, lorsqu'il écrit : " selon mon évangile ». [8] En ce qui concerne le reste de ses disciples, Paul atteste que Crescent est allé dans les Gaules (voy. l'Appendice). Lin, dont il mentionne la présence à Rome avec lui dans la seconde épître à Timothée, reçut, comme premier successeur de Pierre, le gouvernement de l'église des Romains ainsi que nous l'avons déjà dit auparavant.1 [9] Mais Clément, lui aussi leur troisième évêque, a été également, au témoignage de Paul, son auxiliaire el le compagnon de ses combats. [10] En outre, l'Aréopagite qui a nom Denis, 235 celui dont Luc parle dans les Actes comme ayant cru le premier après le discours de Paul à l'Aréopage, devint aussi le premier évêque d'Athènes ; ainsi le raconte un autre Denis, un des anciens et pasteur de l'Église de Corinthe. [11] Mais au fur et à mesure que nous avancerons dans notre chemin, nous parlerons en son lieu de ce qui concerne la succession des apôtres suivant les temps. Il faut maintenant poursuivre notre récit.
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ἐπί τὰς Γαλλίας, variante du texte de saint Paul, où on lit aussi εἰς Γαλατίαν, ce qu'a rétabli le traducteur syriaque d'après sa version du Nouveau Testament. En 505 tout cas, l'idée de faire de ce Crescent un évêque de Vienne n'est pas plus vieille que le milieu du ixe siècle ; voy. L. DUCHESNE, Origines chrétiennes, p. 449; Fastes épiscopaux de la Gaule, t. I, p. 151 suiv. ↩