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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) De virginitate

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Vom jungfräulichen Stande (BKV)

21. Den Verächtern des jungfräulichen Standes droht die größte Gefahr.

Neun nun auch, wie ich sagte, jener Tadel ungestraft bliebe, so müßte man sich doch wegen des Ehen Erwähnten dessen enthalten. Nun aber liegt in der Sache eine große Gefahr; denn es wird nicht bloß derjenige, welcher dasitzend gegen seinen Bruder sich ausläßt und Anstoß gegen den Sohn seiner Mutter bereitet,1 bestraft werden, sondern auch jener, der sich unterfängt, das zu tadeln, was vor Gott herrlich erscheint. Höre, was ein anderer Prophet über denselben Gegenstand sagt: „Wehe demjenigen, der das Böse gut, und das Gute bös nennt; der das Licht zu Finsterniß, und die Finsterniß zu Licht macht; der das Bittere in süß, das Süße zu bitter verwandelt.“2 Denn was ist süsser, was besser, was glänzender, als der jungfräuliche Stand, der leuchtendere Blitze als selbst die Strahlen der Sonne entsendet, uns von allen weltlichen Geschäften befreit, und ohne Unterlaß mit reinen Angen zur S. 185 Sonne der Gerechtigkeit aufblicken läßt? Und das sagt Isaias von denen, welche unter sich verwerfliche Gerichte halten. Verimm aber auch, was ein anderer Prophet, der mit dem gleichen Ausruf beginnt, von denjenigen sagt, die solche giftige Worte unter das Volk schleudern: „Wehe dem, welcher seinem Nächsten schmutzige Zerstörung zu trinken gibt.“3 Das „Wehe“ ist aber nicht einfach ein Wort, sondern eine Drohung, die uns eine unsägliche und unbarmherzige Strafe verkündet; denn in den heiligen Schriften wird dieser Ausruf gegen jene gebraucht, welche den bevorstehenden Strafen nicht mehr zu entrinnen vermögen. Und wieder sagt ein anderer Prophet, indem er die Juden tadelt: „Ihr gebet den Geheiligten (Nasiräern) Wein zu trinken.“4 Wenn aber derjenige, welche den Nasiräern) Wein zu trinken gibt, so sehr gestraft werden wird, welche Strafe wird der nicht verdienen, welcher in die Seelen der Einfältigen schmutzige Zerstörnug ausgießt? Wenn derjenige, welcher einen kleinen Theil der Gesetzübung unterschlägt, unerbittliche Strafe erfährt, welche Strafe wird jener erdulden, der dieses unversehrte Heiligthum herabsetzt? „Wer Eines aus diesen Kleinen“, heißt es, „ärgert, dem wäre es besser, daß ein Mühlstein an seinen Hals gehängt, und er in die Tiefe des Meeres versenkt würde.“5 Was werden nun jene sagen, die mit solchen Worten nicht etwa Ein Kleines, sondern Viele ärgern? Denn wenn derjenige, welcher seinen Bruder Narr nennt, geradezu in’s höllische Feuer geworfen wird,6 welchen Zorn wird der auf sein Haupt laden, welche diese engelgleiche Einrichtung anklagt? Maria spottete einst über Moses, nicht wie ihr jetzt über den jungfräulichen Stand, sondern in einer viel geringeren und unbedeutenderen Sache; denn sie tadelte nicht einen Menschen, noch verspottete sie die Tugend jenes Heiligen, sie bewunderte sie sogar sehr: sie sagte nur, daß sie sich der nämlichen Vor- S. 186 züge erfreue, wie er; und dennoch erregte sie den Zorn Gottes so sehr, daß sogar die dringende Fürbitte desjenigen, welcher der Beleidigte schien, nichts ausrichtete, sondern ihr über dessen Ansicht hinaus die Strafe geschärft wurde.


  1. Ps. 49, 20. ↩

  2. Isai. 5, 20. ↩

  3. Habac. 2, 15. ↩

  4. Amos 2, 12. ↩

  5. Matth. 18, 6. ↩

  6. Matth. 5, 22. ↩

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Traité de la virginité

21.

Ces nombreux et graves motifs devraient sans doute suffire pour nous interdire toute parole de mépris contre la sainte virginité, quand même nous pourrions le faire impunément. Mais cette impunité, n'y comptons pas, car le Seigneur enveloppe dans les mêmes châtiments l'imprudent qui élève la voix contre son frère, ou qui scandalise le fils de sa mère, et le téméraire qui blasphème le chef-d'oeuvre de la sagesse divine. Ecoutez plutôt ces paroles d'Isaïe : Malheur à vous, qui appelez mal le bien, et bien le mal; qui changez les ténèbres en lumières, et la lumière en ténèbres; l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! (Isaïe. V, 20.) Or, quoi de plus délicieux que la virginité ? de meilleur et de plus brillant? elle rayonne plus splendidement que l'astre du jour, et elle ne détache nos regards de tous les objets créés que pour les fixer sur le divin Soleil de la justice éternelle. Mais si le prophète Isaïe tonne ainsi contre ceux qui s'égarent eux-mêmes dans leurs vains jugements, Habacuc reprend avec non moins de forcé ceux qui répandent au dehors ces doctrines perverses. Malheur, dit-il, lui aussi, malheur à celui qui présente à son ami un breuvage empoisonné ! (Habac. II, 15.) Et notez que ce mot malheur comprend tout un ensemble de calamités et de châtiments irrévocables; et il signifie, dans l'Ecriture, l'exécution prochaine et assurée des menaces divines.

Un autre prophète reproche aux Juifs, comme une faute grave, d'avoir offert du vin aux Nazaréens. (Amos, II, 12.) Mais si cette action mérite un blâme sévère, quel supplice ne doit pas attendre le téméraire qui répand dans un coeur simple et innocent le breuvage empoisonné de l'erreur? Le Seigneur punit avec rigueur sur les Israélites la transgression de sa loi, même dans une de ses moindres prescriptions ; et il ne châtierait pas sévèrement l'audacieux qui par ses discours renverse tout l'ensemble des préceptes évangéliques ! Celui, dit Jésus-Christ, qui scandalise un de ces petits qui croient en moi, mériterait qu'on suspendît une meule de moulin à son cou, et qu'on le jetât au fond de la mer. (Matth. XVIII, 6.) Tremblez donc, ô vous qui ne scandalisez pas seulement quelques enfants, mais des multitudes entières ! L'Evangile nous assure que celui qui aura appelé son frère du nom de fou, n'évitera point les flammes de l'enfer : quels trésors de colère armassent donc sur leurs têtes les imprudents qui calomnient cette belle vertu qui nous égale aux anges !

Vous n'ignorez point que Marie, sueur de Moïse, fut sévèrement punie pour avoir murmuré contre son frère. Mais combien ses murmures comparés à vos blasphèmes, paraissent-ils légers et modérés ! Loin de calomnier Moïse et de déprécier son mérite, elle l'entourait d'estime et de vénération , et se bornait à dire qu'elle aussi possédait l'esprit de Dieu. Et cependant le Seigneur jugea que cette seule parole était une faute si grave qu'il repoussa les prières mêmes du frère qu'elle avait offensé, et qu'il ne voulut point abréger la. durée de son châtiment.

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