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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) De virginitate

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Vom jungfräulichen Stande (BKV)

42. Von der Demuth des Paulus.

Er sagt nämlich nicht: Ich gebe einen Rath, ich, dem das Evangelium anvertraut worden, ich, der auserwählte Herold der Heiden, ich, dem das Lehramt bei euch übertragen worden, euer Lehrer und Führer; sondern was? „Als der ich Barmherzigkeit erlangt habe;“ und er sagt so das Geringste von sich; denn bloß gläubig sein, ist weniger, als Lehrer der Gläubigen sein. Und er sinnt auf eine neue Demüthigung. Und was ist das für eine? Er sagt nicht: Als Einer, der gläubig geworden, sondern: „Der ich Barmherzigkeit erlangt habe, gläubig zu sein.“ Denn haltet nicht bloß das Apostolat, die Predigt und das Lehramt für ein Geschenk Gottes; denn auch das Glauben selbst ist mir aus Barmherzigkeit verliehen worden. Nicht als ob ich dessen würdig gewesen, sagt er, bin ich des Glaubens gewürdiget worden, S. 221 sondern nur weil ich Barmherzigkeit erlangte. Die Barmherzigkeit ist aber Sache der Gnade, nicht des Verdienstes. Wäre daher Gott nicht sehr barmherzig, so hätte ich nicht bloß kein Apostel, sondern nicht einmal gläubig werden können. Du siehst das dankbare und zerknirschte Gemüth des Knechtes, wie er sich nichts mehr, als den Uebrigen zuschreibt, ja sogar behauptet, daß das, was er mit seinen Schülern gemeinschaftlich hat, der Glaube, nicht sein Werk, sondern das Werk der Erbarmung und der Gnade Gottes sei, welche Worte den nämlichen Sinn, wie wenn er sagte: „Verschmähet es nicht, von mir einen Rath zu empfangen: denn auch Gott hat mich seiner Erbarmung nicht für uns werth gehalten. Zudem handelt es sich um einen Rath, nicht um ein Gebot; denn ich rathe, ich befehle nicht. Ferner verbietet kein Gesetz, daß Jedermann, was ihm nützlich erscheint, bekannt mache und vortrage, besonders, wenn dieß auf Bitten der Zuhörer geschieht, wie das auch bei euch der Fall ist.“ „Ich glaube,“ sagt er daher, „daß dieses gut sei.“ Da siehst du wieder die bescheidene und von jeder Autorität freie Rede. Und doch durfte er also sprechen: „Weil der Herr die Jungfrauschaft nicht befohlen, so thue auch ich es nicht; ich rathe euch aber und ermahne euch, euch darum zu bemühen; denn ich bin ja euer Apostel,“ gleichwie er auch weiter unten zu ihnen sagte: „Bin ich auch Andern kein Apostel, so bin ich es doch euch.“1 Allein hier spricht er keineswegs so; sondern anstatt: Ich rathe, gebraucht er mit großer Bescheidenheit die Worte: „Ich gebe meine Meinung;“ anstatt: Als euer Lehrer „Als der ich Barmherzigkeit vom Herrn erlangt habe, gläubig zu sein.“ Und als genügte auch dieses nicht, um seine Rede zu verdemüthigen, so vermindert er, der mit dem Rathe begonnen, wieder sein Ansehen, indem er nicht einfach seine Meinnng ausspricht, sondern auch noch den Grund hinzufügt: „Ich halte dafür,“ sagt er, „dieses sei gut, um der bevorstehenden Noth willen.“2 S. 222 Wo er aber von der Enthaltsamkeit redet, setzte er weder „Ich halte dafür,“ noch fügte er irgend einen Grund bei, sondern sagte einfach: „Es ist ihnen gut, wenn sie so bleiben, wie auch ich;“ hier dagegen: „Ich halte dafür, es sei gut.“ Das thut er aber nicht, als ob er daran zweifelte; keineswegs, sondern weil er das Ganze dem Urtheile der Zuhörer überlassen wollte; denn nicht der ist ein Rathgeber, welcher in Betreff dessen, was er vorbringt, entscheidet, sondern welcher das Ganze dem Gutdünken der Zuhörer anheimstellt.


  1. I. Kor. 9, 2. ↩

  2. Ebendas. 7, 26. ↩

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Traité de la virginité

42.

Ainsi saint Paul, ne parle ici, ni en qualité de prédicateur de l'Evangile, ou d'Apôtre des Gentils, ni en qualité de docteur, de chef, ou de maître, mais en qualité de pécheur à qui Dieu a fait grâce et miséricorde. Admirable modestie, qui lui fait choisir le rang de simple disciple, quand il pourrait prendre celui de législateur. Cela ne lui suffit pas, il trouve le moyen de s'humilier encore davantage, car il ne dit pas : Je suis le fidèle ministre du Seigneur, mais: J'ai reçu là grâce d'être un fidèle ministre. Ne considérez donc pas en moi, semble-t-il dire; l'apostolat et la mission évangélique, comme les seules faveurs que j'aie reçues de la munificence divine; la foi elle-même ne m'a été donnée que par grâce et par miséricorde; je ne la dois point à mes mérites personnels, car, qui dit grâce et miséricorde, exclut toute idée de mérites antérieurs, et si le Seigneur n'était un Dieu véritablement miséricordieux, loin d'être apôtre, je serais encore infidèle.

Comprenez-vous maintenant combien est vive la reconnaissance de l'Apôtre, et combien son humilité est profonde. Bien loin de s'élever au-dessus des simples fidèles, il ne se fait pas même un mérite personnel de partager leur foi et leur croyance, et il en renvoie toute la gloire à la miséricorde divine., Il semble donc dire aux Corinthiens : Ne dédaignez pas de recevoir mes conseils, puisque le Seigneur n'a point dédaigné de me faire miséricorde. D'ailleurs, ce n'est qu'un conseil, et non un précepte, je parle en ami, et non en législateur. Or, n'est-il pas permis à un ami, de répondre à la question de son ami, et de lui être utile: C'est ce que je fais ici, en vous disant : Je crois qu'il est bon de demeurer vierge.

Que ce langage est humble et modeste ! ne pouvait-il pas dire aux Corinthiens: Je ne vous fais point un précepte de la virginité, puisque Jésus-Christ ne l'ordonne pas, mais je vous la conseille, et je vous y exhorte avec toute l'autorité de mon apostolat, car, si je ne suis pas apôtre pour d'autres, je le suis pour vous. (I Cor. IX, 2.) Ce n'est pas ainsi que parle l'Apôtre

ses paroles sont toutes pleines de modération et de retenue. Il ne donne qu'un simple conseil, et il hésiterait même à le donner, s'il n'avait reçu du Seigneur la grâce d'être un fidèle ministre. Voyez encore comme il expose les raisons de son avis, afin d'ôter à ses paroles jusqu'aux plus légères nuances d'un ton magistral. Je crois, dit-il, qu'il est bon de demeurer vierge, à cause des périls imminents de la vie présente. (I Cor. VII, 26.) Mais quand il a parlé de la chasteté, il s'exprimait bien différemment, et n'alléguait aucun motif de sa décision. Je dis aux personnes qui ne sont point mariées, ou qui sont veuves, qu'il leur est bon de demeurer dans cet état, comme moi. Ici au contraire, il dit : je crois; non qu'il doute des avantages et de l'excellence de la virginité, mais parce qu'il veut en laisser le choix à la libre élection des Corinthiens. Il donne un conseil, et le rôle d'un conseiller est de proposer son avis, et non de l'imposer.

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