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Leben der Väter (BKV)
57. Candida und Gelasia.
S. 424 Ihrem Beispiel folgte die selige Candida, die Tochter des Heerführers Trajan, die ein höchst ehrwürdiges und tugendhaftes Leben führte, den Bischöfen und Kirchen Ehren erwies und die eigene Tochter für ein jungfräuliches Leben gewann und sie, da diese frühzeitig starb, gleichsam als Opfergabe des eigenen Leibes zu Christo voraussandte. Dann lebte sie selbst nach dem Beispiel der eigenen Tochter in Entsagung und Keuschheit und gab ihren Reichtum den Armen. Ich weiß, daß sie ganze Nächte der Arbeit oblag und eigenhändig Getreide mahlte zur Abtötung des Leibes, indem sie sagte: "Fasten allein ist nicht stark genug: ich geb' ihm darum Arbeit und Nachtwachen als Bundesgenossen, um die Wildheit Esaus1 zu bändigen." Sie enthielt sich von allem, was Blut und Leben hatte,2 nur Fisch und Gemüse mit Öl genoß sie, doch nur an Festen; sonst nahm sie nur Wasser mit Essig und trockenes Brot.
Ihrem Eifer ahmte die hochehrwürdige Gelasia nach, die Tochter eines Tribunen; von ihrer Tugend erzählt man besonders, daß die Sonne niemals unterging über ihrem Zorne gegen einen Diener oder eine Magd noch jemand anderen.
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Histoire Lausiaque (Vies d'ascètes et de pères du désert)
LVII – CANDIDE ET GÉLASIE
[1] Sur la considération de celle-là et comme dans un miroir, la bienheureuse Candide, fille de Trajan, le commandant d'armée, vécut dignement et étant parvenue au plus haut point de la sainteté, ayant honoré églises et évêques. catéchisé sa propre fille pour la condition de la virginité, elle l'adressa, don de ses flancs, en prémices au Christ ; plus tard, elle se mit à la suite de sa fille par sa tempérance, sa chasteté et les distributions de ses biens. [2] Je sais que. durant chaque nuit, elle se fatiguait à moudre de ses mains pour la mortification de son corps, racontant ceci : « Le jeu ne suffisant pas, je lui donne encore pour alliée la veille pénible, afin que je réduise à néant la fierté hennissante d'Esaü. » Dune part, elle s'abstint au plus haut point de ce qui a sang et vie; mais d'autre part, elle prenait, en fête, du poisson et des légumes avec de l'huile. Elle persista ainsi à se contenter d'un mélange vinaigré et de pain sec.
[3] En émulation avec elle marcha pieusement, ayant tiré le joug de la virginité, la très vénérable Gélasie qui était fille d'un tribun. Et voici ce qu'on rapporte de sa vertu, c'est que le soleil ne se coucha jamais sur un sentiment pénible d'elle ni contre un serviteur, ni contre une servante, ni contre quelque autre.