§ 1.
Et maintenant, bel enfant, après ces Images pieusement subordonnées à la vérité divine de leur modèle, je vais parler pour l'instruction spirituelle des nouveaux initiés. Me mettant à leur portée, je dirai que la variété composite des symboles sacrés, si extérieure qu'elle puisse paraître, est loin de manquer de signification pour leur intelligence. Le chant des très saintes Ecritures et les commémoraisons [des tablettes] leur enseignent, en effet, les préceptes d'une vie vertueuse, et avant tout la nécessité de se purifier totalement de toute malice dissolvante. La très divine distribution, opérée en commun et pacifiquement, du même pain et du même vin leur prescrit, puisqu'ils furent nourris des mêmes aliments, d'unifier leurs moeurs en vivant tout en Dieu, en même temps qu'elle leur rappelle pieusement la mémoire de la très sainte Cène, symbole primitif de tout sacrement et dont l'instituteur même de ces symboles a tout à fait raison d'exclure quiconque se présente au saint banquet dans l'impureté et sans s'être réconcilié avec lui, enseignant par là même de façon très sainte et très divine qu'en prenant vraiment l'habitude d'approcher des mystères divins, on mérite vraiment de s'assimiler à eux et d'entrer en communion avec eux.