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Gegen Hermogenes. (BKV)
1. Cap. Die Person des Hermogenes. Seine Lehre ist mit der Kirchenlehre verglichen ganz neu und jungen Datums, wenn auch im übrigen von den Stoikern entlehnt.
S. 62 Wir haben die Gewohnheit, der Kürze halber die Häretiker auf Grund ihres späteren Auftretens mittels der Präskriptionen abzuweisen. In dem Maasse nämlich, als die wahre Glaubenslehre die frühere ist, — und sie verkündigt ja das zukünftige Auftreten von Häresien vorher — in dem Maasse werden alle später zum Vorschein kommenden Lehren das Vorurteil gegen sich haben, Häresien zu sein, weil solche als zukünftig durch die echte ältere Glaubenslehre angekündigt wurden. Die Lehre des Hermogenes aber ist nun so gar gewaltig neu! Denn der Mann lebt bis auf den heutigen Tag in dieser Zeitlichkeit, Er ist von Haus ein Häretiker, sowie auch ein Störenfried, der seine Mundfertigkeit für Beredsamkeit hält, seine Unverschämtheit für Energie ansieht und glaubt, ein gutes Werk zu thun, wenn er jeden Menschen beschimpft. Ausserdem malt er unerlaubterweise Bilder, entschuldigt seine Wollüste mit dem Gebot Gottes,1 welches er, wo es sich um seine Kunst handelt, verachtet, und ist in doppelter Hinsicht ein Betrüger, mit dem Pinsel2 und mit der Feder, von Kopf bis zu Füssen ein Fälscher der Lehre und des Ehebandes, wie denn die Verwandtschaft mit Heiratslustigen immer nicht sauber ist und auch der Hermogenes der Apostelzeit in der Glaubenslehre nicht verharrte.3 Jedoch was liegt an der Person; ich habe es mit ihrer Lehre zu thun. Hermogenes scheint denselben Christus und diesen in keiner andern Weise anzuerkennen wie wir, und doch nimmt er einen andern an und stellt sich ihn anders vor, ja er beseitigt alles, was Gott ist, da er nicht will, dass derselbe das Weltall aus Nichts geschaffen habe. Er hat sich nämlich vom Christenthum ab-, der Philosophie zugewendet, von der Kirche zur Akademie und zu den Hörsälen. Dort entlehnte er den Stoikern die Annahme einer mit Gott gleichzeitigen Materie, die immer dagewesen, ungeboren, ohne Anfang und ohne Ende sei, aus welcher der Herr nachmals alles gemacht habe.
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Contre Hermogène
I.
Nous avons coutume d'opposer aux hérétiques, comme argument abrégé, la prescription de la postériorité. En effet, de ce que la règle de la vérité qui, même déclara d'avance qu'il y aurait des hérésies, est venue la première, il sort la présomption que les doctrines de l'hérésie sont postérieures, puisqu'elles étaient annoncées d'avance par la règle de la vérité qui les précéda. Or, la doctrine d'Hermogène est née d'hier, c'est un homme de notre temps qui vit au milieu de nous. Son génie inquiet le destinait naturellement à l'hérésie. Il se croit éloquent, parce qu'il parle beaucoup; son impudeur, il la décore du nom de fermeté, et dire du mal de tout le monde, il l'appelle l'office d'une conscience vertueuse. Ajoutez à cela qu'il peint d'une manière illicite1, et qu'il réitère le mariage; d'un côté, faisant servir la loi de Dieu au profit de la passion; de l'autre, la méprisant dans les pratiques de son art; deux fois faussaire, ici en cautérisant les consciences, là en mutilant les Ecritures; adultère depuis les pieds jusqu'à la tête, et dans sa doctrine et dans sa chair, puisqu'il s'est associé à la contagion de ceux qui réitèrent le mariage, et que l'apostolique Hermogène lui-même n'a pas persévéré dans sa discipline. Mais qu'importe la personne? Je n'ai affaire qu'à la doctrine. Il ne semble pas qu'il reconnaisse un Seigneur Jésus-Christ différent du nôtre. Toutefois, il le fait autre qu'il le reconnaît; que dis-je? il enlève à Dieu tout ce qu'il est, en ne voulant pas qu'il ail créé de rien l'universalité des êtres. En effet, après être passé des Chrétiens aux philosophes, de l'Eglise à l'Académie et au Portique, voilà qu'il s'avise d'établir avec les Stoïciens une Matière, contemporaine du Seigneur, puisqu'elle a toujours été, n'ayant jamais pris naissance, n'ayant jamais été faite, sans commencement ainsi que sans fin, et dont le Seigneur se serait ensuite servi pour disposer toutes choses.
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On lui reprochait de peindre les images des faux dieux. ↩