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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Retractationes

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Retractationes (PL)

2.

Sed ne quisquam nos aliena tantum redarguisse, non autem nostra asseruisse reprehenderet; id agit pars altera operis hujus, quae libris duodecim continetur. Quanquam ubi opus est, et in prioribus decem quae nostra sunt asseramus, et in duodecim posterioribus redarguamus adversa. Duodecim ergo librorum sequentium primi quatuor continent exortum duarum civitatum, quarum est una Dei, altera hujus mundi. Secundi quatuor, excursum earum sive procursum. Tertii vero, qui et postremi, debitos fines. Ita omnes viginti et duo libri cum sint de utraque civitate conscripti, titulum tamen a meliore acceperunt, ut de Civitate Dei potius vocarentur. In quorum decimo libro non debuit pro miraculo poni in Abrahae sacrificio, flammam coelitus factam inter divisas victimas cucurrisse 1; quoniam hoc illi in visione monstratum est. In septimo decimo libro, quod dictum est de Samuele, Non erat de filiis Aaron 2; dicendum potius fuit, Non erat filius sacerdotis. Filios quippe sacerdotum defunctis sacerdotibus succedere magis legitimi moris fuit: nam in filiis Aaron reperitur pater Samuelis; sed sacerdos non fuit, nec ita in filiis ut eum ipse genuerit Aaron, sed sicut omnes illius populi dicuntur filii Israel. Hoc opus sic incipit: Gloriosissimam civitatem Dei.


  1. Cap. 8  ↩

  2. Cap. 5, n. 2 ↩

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Le Rétractations

2.

Mais, pour ne pas être exposé au reproche de nous être borné à réfuter les doctrines de nos adversaires et de n’avoir pas établi les nôtres, la seconde partie de l’ouvrage, qui contient douze livres, s’occupe de cette matière. Toutefois, quand il en était besoin, nous n’avons pas manqué, dans les dix premiers livres, d’affirmer nos doctrines, ni dans les douze derniers de réfuter nos adversaires. De ces douze derniers, les quatre premiers contiennent l’origine des deux cités, dont l’une est la cité de Dieu, l’autre la cité de ce monde. Les quatre seconds, leurs progrès et leurs développements. Les quatre troisièmes, qui sont les derniers, les fins qui leur sont dues. De plus, quoique les vingt-deux livres traitent des deux cités, ils n’empruntent leur titre qu’à la meilleure, la cité de Dieu. Dans le dixième livre, je n’aurais pas dû présenter comme un miracle la flamme descendue du ciel qui, au sacrifice d’Abraham, courait entre les victimes divisées 1, parce que ce fait lui a été montré en songe. Dans le dix-septième, ce qui est dit de Samuël: « il n’était pas des fils d’Aaron 2, » doit être remplacé plus avantageusement par: « il n’était pas fils de prêtre. » En effet, les fils des prêtres devaient, selon une coutume plus légitime, succéder aux prêtres morts. On trouve le père de Samuel parmi les fils d’Aaron 3; mais il n’était pas prêtre ni du nombre des enfants, en ce sens qu’Aaron lui-même l’aurait engendré, mais de la même manière que tous les hommes de ce peuple sont nommés enfants d’Israël.

Ce livre commence ainsi: «J’ai entrepris de « défendre la très-glorieuse cité de Dieu. »


  1. Chap. VIII.  ↩

  2. Chap. V, n. 2.  ↩

  3. Saint Augustin se trompe ici Samuel était un descendant de Coré, rival d’Aaron (I Paral. VI.) ↩

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