2.
Semblablement, quand j’ai dit: « Dans l’Ecriture, le nom de Fils se trouve pris de trois manières 1, » j’ai parlé un peu inconsidérément; car j’en ai oublié plusieurs. Ainsi on trouve Fils de la géhenne 2, Fils d’adoption 3; acceptions qui ne sont ni selon la nature, ni selon la doctrine, ni selon l’imitation. Des trois modes ci-dessus, j’ai donné des exemples de filiation comme s’il n’y en avait pas d’autres : selon la nature, comme quand on dit que les Juifs sont fils d’Abraham 4; selon la doctrine, comme lorsque l’Apôtre appelle ses fils, ceux à qui il a enseigné l’Evangile 5; selon l’imitation, quand nous sommes nommés fils d’Abraham, parce que nous imitons sa foi 6. Quand j’ai dit 7: « Lorsque l’homme aura revêtu l’immortalité et l’incorruptibilité, alors il n’y aura plus ni chair ni sang 8,» j’ai voulu exprimer qu’il n’y aura plus de chair en tant que corruption charnelle et non en tant que substance; car en tant que substance le corps du Seigneur est appelé chair, même après sa résurrection 9.