Traduction
Masquer
Bekenntnisse
9. Weshalb heißt es allein vom Heiligen Geiste, daß er über den Wassern schwebt?
Aber schwebte nicht vielleicht auch der Vater oder der Sohn über den Gewässern? Faßt man das Schweben rein räumlich auf, dann kann man es auch vom Heiligen Geiste nicht aussagen; versteht man aber darunter S. 343 die Majestät, womit die unwandelbare Gottheit über allem Wandelbaren schwebt, dann schwebte der Vater, der Sohn und der Heilige Geist über den Wassern. Warum aber ist es nur von deinem Geiste gesagt? Warum ist es bloß von ihm gesagt, gleichsam als wenn er dort räumlich wäre, der doch nicht räumlich ist, der allein, wie es heißt, „dein Geschenk“1 ist? In deinem Geschenke finden wir Ruhe, in ihm genießen wir dich. Unsere Ruhe ist unser Platz. Dorthin erhebt uns die Liebe, und dein guter Geist „erhebt dorthin unsere Niedrigkeit von den Pforten des Todes“2. In deinem guten Willen ruht unser Friede. Ein Körper strebt wegen seiner Schwere nach seinem Platze; die Schwere strebt nicht nur nach der Tiefe, sondern nach einem Ruhepunkte. Das Feuer strebt nach oben, nach unten der Stein. Ihre Schwere bestimmt ihre Bewegung und treibt sie nach ihrem Platze. Gießt man Öl unter Wasser, so erhebt es sich über das Wasser; gießt man Wasser über das Öl, so taucht es unter das Öl unter: ihre Schwere bestimmt ihre Bewegung und treibt sie nach ihrem Platze. Solange sie nicht in ihrer Ordnung sind, sind sie unruhig; erst wenn sie geordnet sind, ruhen sie. Meine Triebkraft ist meine Liebe; von ihr lasse ich mich tragen, wohin immer es mich zieht. Deine Gabe entzündet uns und trägt uns zur Höhe hinauf; sie entflammt uns, und wir setzen uns in Bewegung. Wir ersteigen „die Stufen in unseren Herzen“3 und singen dem Herrn „ein Stufenlied“4. Dein Feuer, dein gutes Feuer, setzt uns in Glut, in Bewegung. Wir wandeln ja hinauf „zum Frieden Jerusalems“5, "ich habe gejubelt mit denen, die mir gesagt haben: „Wir wollen gehen in das Haus des Herrn“6. Dort wird uns der gute Wille eine Wohnstätte verschaffen, so daß wir nichts anderes mehr begehren als dort zu bleiben in Ewigkeit.
Traduction
Masquer
Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE IX. POURQUOI IL EST DIT, SEULEMENT DU SAINT-ESPRIT, QU’IL ÉTAIT PORTÉ SUR LES EAUX.
10. Mais le Père, mais le Fils, n’étaient-ils pas portés au-dessus des eaux? Si l’on se fait une idée de corps et d’espace, ces paroles ne conviennent plus même au Saint-Esprit. Si l’on y voit l’immuable suréminence de la divinité qui demeure au-dessus de tout ce qui change, le (503) Père, et le Fils; et le Saint-Esprit étaient ensemble portés sur les eaux. Pourquoi donc l’Ecriture ne parle-t-elle que de votre Esprit? pourquoi parle-t-elle de lui seul, comme s’il y avait lieu là où le lieu n’est pas, en celui de qui seul il a été dit qu’il est votre don? Le don où nous jouissons du repos, où nous jouissons de vous-même; repos des âmes, lieu des esprits!
C’est là où nous élève l’amour; et votre divin Esprit retire notre humilité des portes de la mort ( Ps. IX, 5); et « notre paix est dans notre bonne volonté (Luc, II, 14) ». Le corps tend à son lieu par son poids; et ce poids ne tend pas seulement en bas, mais au lieu qui lui est propre. La pierre tombe; le feu s’élance; l’un et l’autre gravite suivant son poids et suivant son centre. L’huile versée dans l’eau monte au-dessus de l’eau; l’eau versée dans l’huile descend au-dessous de l’huile; l’un et l’autre suit son poids et cherche son centre. Hors de l’ordre, trouble; dans l’ordre, repos. Mon poids, c’est. mon amour; où que je tende, c’est lui qui m’emporte. C’est votre don, c’est votre Esprit qui allume, qui volatilise notre coeur. Il nous embrase et nous enlève. Nous montons à l’échelle de l’âme (Ps. LXXXIII, 6), en chantant le cantique des degrés. C’est le feu de l’amour, c’est votre feu divin qui nous consume et nous ravit au centre de la paix, au sein de Jérusalem; et « je trouve ma joie dans cette heureuse promesse : Nous irons à la maison du Seigneur (Ps. CXXXI, 1). » Et c’est la bonne volonté qui nous y fait une place; et nous n’avons plus rien à vouloir, que cette demeure éternelle.