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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Confessiones

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Les confessions de Saint Augustin

CHAPITRE IV. DIEU ÉTANT LE SOUVERAIN BIEN EST NÉCESSAIREMENT INCORRUPTIBLE.

6. Je faisais donc tous mes efforts pour découvrir le reste, comme j’avais déjà découvert que l’incorruptible est meilleur que le corruptible, vous reconnaissant ainsi, qui que vous fussiez, pour incorruptible. Car jamais esprit n’a pu et ne pourra concevoir rien de meilleur que vous, suprême et souverain Bien. Or, comme il est d’évidente certitude que l’incorruptible est préférable au corruptible, préférence qui alors même ne me semblait pas douteuse, j’aurais pu saisir par la pensée quelque chose de meilleur que mon Dieu, si- lui n’eût été l’incorruptible.

Ainsi persuadé de la prééminence de l’incorruptible sur le corruptible, c’est dans cette excellence que je devais vous chercher; c’est par là que je devais concevoir d’où procède le mal, c’est-à-dire la corruption même, qui ne peut nullement atteindre votre substance, car la corruption n’a aucune prise sur notre Dieu, ni par sa volonté, ni par la nécessité, ni par survenance fortuite, parce qu’il est Dieu, qu’il ne veut que le bien, et qu’il est lui-même le bien essentiel, et que se corrompre n’est plus de l’essence du bien. Et rien ne vous contraint d’agir malgré vous, parce que votre volonté n’est pas plus grande que votre puissance; et pour qu’elle le fût, il faudrait que vous fussiez plus grand que vous-même, car la volonté, car la puissance de Dieu, c’est Dieu même. Et qui peut vous surprendre, vous qui connaissez tout; rien ne pouvant exister que par votre connaissance? Et faut-il tant s’arrêter à chercher pourquoi cette substance, qui est Dieu, est incorruptible, puisque si elle ne l’était pas, elle ne serait pas Dieu?

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Bekenntnisse

4. Gott muß über jedes Verderben erhaben sein.

Wie ich bereits gefunden hatte, daß das Unvergängliche besser sei als das Vergängliche, und demgemäß dich, was du auch seist, für unvergänglich bekannte, so strebte ich auch danach, andere Erkenntnisse zu finden. Denn niemals konnte noch kann eine Seele etwas denken was besser ist denn du, der du das höchste und beste Gut bist. Da man aber das Unvergängliche dem Vergänglichen mit voller Wahrheit und Sicherheit vorzieht, wie ich es bereits tat, so hätte ich, wärest du nicht S. 135 unvergänglich, in meinen Gedanken etwas erreichen können, was besser wäre als du, mein Gott. Sobald ich also einsah, daß das Unvergängliche dem Vergänglichen vorzuziehen sei, da mußte ich dich dort suchen und von dort mein Augenmerk darauf richten, wo das Böse ist, mit anderen Worten, woher eben die Verderbnis stammt, die dein Wesen in keiner Weise antasten kann. Denn keine Vergänglichkeit vermag irgendwie unseren Gott zu versehren, weder mit Willen noch aus Notwendigkeit noch durch einen unvorhergesehenen Zufall. Denn er ist ja Gott, und was er will, ist gut, und er selbst ist eben dieses Gut aber sich verderben lassen, ist nicht gut. Du läßt dich auch nicht wider Willen zu etwas zwingen, weil dein Wille nicht größer ist als deine Macht. Er wäre aber größer, wenn du selbst größer wärest als du selbst; denn der Wille Gottes und die Macht Gottes ist Gott selbst. Und gibt es für dich Überraschungen, der du alles kennst? Und alle Wesen existieren nur deshalb, weil du sie erkannt hast. Doch warum so viele Worte, weshalb das Wesen Gottes keinem Verderben unterliegen könne, da Gott in diesem Falle aufhörte, Gott zu sein?

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Bekenntnisse
Les confessions de Saint Augustin
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Einleitung in die Confessiones
Prolegomena
The Opinion of St. Augustin Concerning His Confessions, as Embodied in His Retractations, II. 6
Translator's Preface - Confessions

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