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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Soliloquia

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Two Books of Soliloquies

16.

R. Attend rather; for never can I be persuaded, that we have implored the Divine aid in vain. For I see that, having tried all things as far as we could, we found nothing to remain, which could rightly be called false, except what either feigns itself to be what it is not, or, to include all, tends to be and is not. But that former kind of falsity is either fallacious or mendacious. For that is rightly called fallacious which has a certain appetite of deceiving; which cannot be understood as without a soul: but this results in part from reason, in part from nature; from reason, in rational creatures, as in men; from nature, in beasts, as in the fox. But what I call mendacious, proceeds from those who utter falsehood. Who in this point differ from the fallacious, that all the fallacious seek to mislead; but not every one who utters falsehood, wishes to mislead; for both mimes and comedies and many poems are full of falsehoods, rather with the purpose of delighting than of misleading, and almost all those who jest utter falsehood. But he is rightly called fallacious, whose purpose is, that somebody should be deceived. But those who do not aim to deceive, but nevertheless feign somewhat, are mendacious only, or if not even this, no one at least doubts that they are to be called pleasant falsifiers: unless you have something to object.

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Les Soliloques

16.

L. R. Sois de nouveau attentif, car je ne puis me persuader que nous ayons inutilement imploré le secours divin. Je vois qu'après avoir étendu nos recherches autant que nous l'avons pu, leur résultat a été de conclure qu'on doit appeler faux ce qui veut paraître ce qu'il n'est pas, ou même qui veut paraître exister tandis qu'il n'existe pas. La première espèce de faux se divise en tromperie ou en mensonge. On appelle trompeur celui qui a le désir de tromper, ce qui ne peut se concevoir sans une âme; cette tromperie est quelquefois l'ouvrage de la raison, quelquefois de la nature; de la raison, comme dans les animaux raisonnables, tel que l'homme ; de la nature, comme dans les bêtes, tel que le renard. J'appelle mensonge l'espèce de tromperie de ceux qui feignent. Ils diffèrent du trompeur, en ce que tout trompeur cherche à tromper, tandis que tout menteur ne cherche pas à tromper. En effet, les mimes, les comédies, et un grand nombre de poèmes, sont pleins de mensonges, qui ont moins pour but de tromper que de plaire, et presque tous ceux qui plaisantent ont recours au mensonge. Mais on appelle trompeur, un homme faux, celui dont l'intention est de tromper. Quant à ceux qui n'ont pas pour but de tromper, mais qui emploient cependant la feinte, personne n'hésite à les désigner sous le nom de menteurs, ou du moins de gens qui feignent. As-tu quelque chose à objecter ?

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