17.
Le M. Tu as raison. Mais dis-moi quelle est la valeur de cet intervalle de temps ? — L’E. Il est bien difficile de l'apprécier. — Le M. C'est juste : toutefois ne peut-on l'apprécier exactement à l'aide de cette syllabe brève ? Grâce à cette addition, il n'est plus besoin, pour satisfaire l'oreille, d'allonger la finale longue au delà des règles ordinaires, ou d'observer un silence en reprenant le mètre. — L’E. Je suis de ton avis: pendant que tu prononçais et que tu reprenais le premier mètre, je répétais mentalement le second en me réglant sur toi, et je me suis aperçu qu'ils avaient une durée égale, parce que la finale brève du premier mètre correspondait au silence que tu observais. —Le M. Retiens donc bien ce point essentiel: les mètres comportent des silences d'une durée régulière , et quand tu t'apercevras qu'un pied est incomplet, tu auras à examiner si ce vide n'est pas rempli par un silence d'une durée équivalente. — L’E. Je comprends cette règle : continue.