3.
Ces témoignages et d'autres de ce genre, si nombreux dans les Écritures, sur la grande maison, ont tellement vaincu ses ennemis qu'ils ont avoué n'avoir rien à dire contre l'Église d'outre-mer, qu'ils reconnaissent pourtant comme catholique. Nous sommes en communion avec elle pour mériter d'être unis aux membres du Christ et de rester fidèlement et affectueusement attachés à son corps. Car, dans l'unité de cette Eglise, quiconque vit mal, « mangé et boit son jugement, » selon les paroles de l'Apôtre 1; mais quiconque vit bien n'a pas à craindre que son âme soit souillée par les fautes ou la personne d'autrui. Les évêques donatistes, pressés dans l'affaire de Maximien , ont été eux-mêmes contraints d'avouer « qu'une cause ne nuisait pas à une « autre cause, ni une personne à une autre. » Nous sommes toutefois en sollicitude les uns pour les autres comme membres d'un même corps; et nous tous qui devons trouver place avec le bon grain, nous désirons, avec l'aide de Dieu, tolérer la paille pendant que nous sommes encore sur l'aire, et pour cette paille destinée au feu, n'abandonner pas l'aire du Seigneur.
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I Cor, XI, 29. ↩