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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De vera religione De la vraie religion
CHAPITRE XVIII. POURQUOI LES CRÉATURES SONT-ELLES MUABLES?

36.

Si donc le monde a été fait d'une matière informe, cette matière a été aussi tirée du néant; car ce qui, n'étant point encore formé, a néanmoins un commencement d'existence qui lui permet de l'être, peut être formé par la bonté de Dieu, puisque le bien n'est autre chose que l'être formé. Donc la seule aptitude à être formé est déjà un commencement de bien, et l'Auteur de tout bien, qui a donné aux êtres leur forme, les a encore rendus capables de la recevoir. Aussi tout ce qui est tient de Dieu tout ce qu'il est, et ce qui n'est pas encore, tient de lui tout ce qu'il peut être. C'est ce que nous pouvons formuler aussi de la manière suivante : Tout vient de Dieu, et ce qui a reçu une forme, en tant qu'il l'a reçue, et ce qui ne l'a pas reçue encore, en tant qu'il peut la recevoir. Or rien ne possède l'intégrité de sa nature, s'il ne possède aussi le salut qui lui est propre. Mais le salut vient de l'Auteur de tout bien, et l'Auteur de tout bien n'est autre que Dieu. Tout salut vient donc de Dieu.

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