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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De vera religione De la vraie religion
CHAPITRE XIX. CE QUI PEUT ÊTRE VICIÉ EST BON, SANS ÊTRE SOUVERAINEMENT BON.

37.

Si maintenant l'on veut ouvrir son âme à la vérité, et ne point se troubler ni s'aveugler par le funeste désir d'un vain triomphe, il sera facile de comprendre que tout être soumis à la corruption et à la mort est bon, quoique la corruption et la mort soient un mal. En effet si rien en lui ne souffre, c'est que ni le vice ni la mort ne lui nuisent; mais le vice n'est pas vice quand il ne nuit point. D'où il suit que si le vice nuit au salut, comme le salut sans aucun doute est un bien, on peut appeler bien tout ce qui souffre du vice. Mais tout ce qui souffre du vice est vicié ; c'est donc le bien qui se trouve vicié, et s'il est vicié c'est qu'il n'est pas le souverain Bien. Donc également il est bien parce qu'il vient de Dieu, et il n'est pas le souverain Bien parce qu'il n'est pas Dieu : ainsi Dieu seul est le bien absolument incorruptible. Tous les autres biens viennent de lui, mais ils portent en eux un germe de corruption, parce qu'ils ne sont rien par eux-mêmes. A Dieu seul ils sont redevables soit de n'être point viciés, soit de se rétablir après l'avoir été.

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