CLXIV. (Ib. XXXIV, 26.)
En quoi consiste la fidélité de l'histoire? — « Tu ne feras point cuire l'agneau dans le lait de sa mère.» Ici revient pour la seconde fois cette prescription, dont le sens m'échappe. Cependant, dût-on la prendre dans le sens littéral, elle renferme une grande prophétie, dont le Christ est l'objet: à combien plus forte raison, si l'interprétation littérale était inadmissible. Car il ne faut pas croire que toutes les paroles de Dieu, par exemple ce qu'il dit de la pierre, de la caverne et de sa main qu'il étendra sur Moïse, aient été mises à exécution. Ce que la fidélité de l'histoire exige, c'est que les faits mentionnés se soient accomplis réellement, et que les discours relatés par elle aient été prononcés véritablement. On exige les mêmes conditions des récits évangéliques. ils rapportent certains discours du Christ donnés en forme de paraboles; il n'est cependant par douteux que le Christ ait dit ces choses; le récit en est authentique et fidèle.