CLXVIII. (Ib. XXXV, 24.)
Sur les offrandes volontaires des enfants d'Israël. — « Chacun offrant ce qu'il se retranchait, ils apportèrent généreusement au Seigneur de l'argent et de l'airain. » Ce qui revient à dire : Quiconque apporta, donna une chose ou une autre; seulement, l'argent et l'airain sont spécialement mentionnés parmi les autres offrandes dont parle l'Écriture. Les Latins ont bien traduit par demptionem, retranchement, le mot grec aphairema; et ce terme est fort convenable, car celui qui apportait au Seigneur s'imposait une privation, un sacrifice.