XL. (Ib. XXI, 2.)
Sur le voeu d'anathème. — « Israël fit encore un voeu au Seigneur, et dit : « Si vous me livrez ce peuple après l'avoir assujetti, » c'est-à-dire, si vous me le soumettez en me le livrant, « je l'anathématiserai, ainsi que ses villes. » Il faut bien comprendre le sens de ce mot : anathème. Il signifie que la chose, quoique vouée, devient maudite, comme ce peuple dont il est parlé ; de là ces mots : « Si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème 1. » C'est l'origine du mot vulgaire de votare, car il n'est presque personne qui se serve de ce mot autrement que pour appeler sur soi des malédictions.
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Gal I, 8. ↩