X.
Epis rompus le jour du sabbat 1. — Les disciples ayant arraché des épis le jour du sabbat, les Juifs considéraient cette action comme illicite. Or, il est remarquable que, pour les défendre, il emprunte un doublé exemple, l'un à la royauté en la personne David, l'autre au sacerdoce en la personne de ceux qui remplissaient le ministère sacré dans le temple au jour du sabbat. Combien, semble-t-il leur dire, êtes-vous moins en droit de faire un crime de quelques épis arrachés le jour du sabbat, à celui qui est à la fois le vrai roi et le vrai prêtre, et par conséquent le maître du sabbat lui-même?
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Matt. XII, 1-8. ↩