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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME LXXXIV.

3.

Aussi le Prophète use-t-il de termes qui semblent appartenir au passé, bien qu’il chante l’avenir; il parle de l’avenir comme au passé, car en Dieu ce qui doit arriver est déjà fait. Là donc le Prophète voyait notre avenir, il le voyait comme un fait accompli dans les desseins de sa providence et dans son infaillible prédestination. C’est ainsi que dans ce psaume où chacun reconnaît le Christ, et qu’on lit comme si l’on récitait l’Evangile, le Prophète a dit : « Ils ont percé mes mains et mes pieds. Ils ont compté tous mes os : ils m’ont regardé, ils m’ont considéré avec curiosité, ils se sont partagé mes vêtements, et ont tiré ma robe au sort1». Qui pourrait lire ce psaume sans reconnaître l’Evangile? Et pourtant, quand le Prophète parlait dans le psaume, il ne disait point: Ils perceront mes mains et mes pieds; mais bien: « ils ont percé mes mains et mes pieds »; ni: Ils compteront mes os; mais: « Ils ont compté mes os ». Ni : Ils se partageront mes vêtements; mais: « Ils se sont partagé mes vêtements ». Le Prophète lisait dans l’avenir, et parlait au passé. Ainsi encore il dit ici: « Seigneur, vous avez béni votre terre », comme si Dieu l’avait déjà fait alors.


  1. Ps. XXI, 17-19.  ↩

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