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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.
VINGTIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.

2.

« Mes yeux ont langui après votre parole ; ils ont dit: Quand me consolerez-vous1? » Voici encore dans les yeux, mais dans les yeux intérieurs cette heureuse et louable défaillance, qui ne vient pas d’une faiblesse de coeur, mais d’un ardent désir des promesses de Dieu. Car c’est votre parole, dit le Prophète, qui les fait languir ; mais comment de tels yeux peuvent-ils dire : « Quand me consolerez-vous », s’il n’y a une prière et un gémissement dans cette espérance toujours attentive? C’est la langue en effet qui parle, et non les yeux. Toutefois une prière fervente serait en quelque sorte la parole des yeux. Mais ce cri du Prophète: « Quand me consolerez-vous ? » nous montre qu’il souffre de cette attente. De là encore cette autre parole: « Mais vous, Seigneur, jusques à quand2?» Dieu use parfois de délai pour nous rendre plus douce la joie différée : on peut dire aussi que pour un coeur qui aime, le temps même le plus court est toujours bien long. « Or, le Seigneur sait quand il doit faire toute chose, lui qui règle tout avec nombre, avec poids et mesure3».


  1. Ps. CXVIII, 82. ↩

  2. Id. VI, 4.  ↩

  3. Sag. XI, 21.  ↩

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