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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.
VINGT-QUATRIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.

6.

« Vous avez méprisé», ou, pour traduire le grec plus exactement: « Vous avez réduit au néant tous ceux qui s’écartent de vos préceptes, parce que leur pensée est injuste1 ». Si donc il s’écrie: « Soutenez-moi et je serai sauvé, et je méditerai vos ordonnances», c’est que Dieu réduit au néant tous ceux qui s’éloignent de ses préceptes. D’où vient cet éloignement? De l’injustice de leur pensée. C’est par la pensée que l’on approche, par elle que l’on s’éloigne de Dieu. Toute action, en effet, soit bonne, soit mauvaise, vient de la pensée; c’est par la pensée que l’homme est innocent, comme par la pensée il est coupable. Aussi est-il écrit: «Une sainte pensée te sauvera2 » comme on lit ailleurs : « Ce sont les pensées de l’impie que l’on examinera3 ». Et l’Apôtre nous dit à son tour que les pensées nous accusent ou nous défendent4. Où est le bonheur pour l’homme qui est misérable dans sa pensée, et comment ne serait point misérable celui qui est réduit à néant? Car l’iniquité est un vide étrange; et c’est avec raison qu’il est dit: « Qu’ils soient confondus, ces méchants qui font des choses vaines5 »; c’est-à-dire, qui travaillent aussi vainement que s’ils étaient anéantis.


  1. Id. 118 ↩

  2. Prov. II, 11.  ↩

  3. Sag. I, 9.  ↩

  4. Rom. II, 15.  ↩

  5. Ps. XXIV, 4.  ↩

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