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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.
VINGT-SEPTIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.

4.

Voilà ce que proclame cet interlocuteur devenu humble: « J’ai ouvert ma bouche », nous dit-il, « et j’ai attiré l’esprit, parce que je brûlais d’ardeur pour vos commandements1 ». Que désirait-il, sinon d’accomplir ces préceptes? Mais, faible et petit, il ne pouvait accomplir des oeuvres fortes et grandes; il a ouvert la bouche, confessant ainsi ce qu’il ne pouvait faire de lui-même, et il a attiré la force de le faire; il a ouvert la bouche en demandant, en cherchant, en frappant2; dans sa soif, il a puisé l’esprit de sainteté qui lui a fait accomplir ce qu’il ne pouvait par lui-même, c’est-à-dire une loi sainte, et juste, et bonne3. Si nous, en effet, quoique méchants, nous savons donner ce qui est bon ànos enfants, à combien plus forte raison Dieu donnera-t-il du ciel l’Esprit de sainteté à ceux qui le demandent4? Ce ne sont point ceux qui agissent par leur sens propre, mais tous ceux qui sont dirigés par l’Esprit de Dieu, qui sont fils de Dieu5; non qu’eux-mêmes ne fassent rien, mais de peur qu’ils ne fassent rien de bon, c’est la bonté même qui les fait agir. Car chacun devient de plus en plus enfant de Dieu, à mesure que Dieu répand plus largement en lui l’Esprit de sainteté.


  1. Ps. CXVIII, 131. ↩

  2. Matth. VII, 7. ↩

  3. Rom. VII, 12. ↩

  4. Luc, XI, 10, 13. ↩

  5. Rom. VIII, 14.  ↩

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