3.
« Que le Seigneur vous bénisse de Sion, lui qui a fait le ciel et la terre1». C’est au pluriel que le Prophète exhorte d’abord à bénir le Seigneur, puis-il n’en bénit qu’un seul parce qu’il a réuni plusieurs en un seul, et qu’ « il est bon que les frères demeurent ensemble2», Les frères sont au pluriel; mais demeurer en un, c’est là le singulier. « Que le Seigneur donc vous bénisse de u Sion, lui qui a fait le ciel et la terre s. Que nul d’entre vous ne dise : Cette bénédiction n’est point venue sur moi. De qui penses-tu qu’il soit dit : « Que le Seigneur te bénisse de Sion ?» Il bénit l’unité: sois donc l’unité, et tu auras part à cette bénédiction.