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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXL.

5.

« Que ma prière s’élève en votre présence comme un parfum, que l’élévation de mes mains soit comme le sacrifice du soir1». Tout chrétien reconnaît que ce passage s’applique au chef qui mourut quand le jour inclinait vers le soir, qui donna sa vie sur la croix pour la reprendre, et ne la perdit point contre son gré2. Et toutefois il nous figurait nous-mêmes dans ce sacrifice ; quelle partie de lui était clouée à la croix, sinon celle qu’il a reçue de nous ? Et comment se pourrait-il faire que Dieu abandonnât son Fils unique, qui est avec lui un seul et même Dieu? Et néanmoins quand cette chair si faible était clouée à la croix où notre vieil homme a été crucifié avec lui3, dit saint Paul, ce fut dans notre humanité qu’il s’écria : « O Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné4 ? » Ce sacrifice du soir est donc la passion du Christ, la croix du Seigneur, la victime salutaire, l’holocauste agréable à Dieu. Ce sacrifice du soir devint à la résurrection la grâce du matin. La prière qui s’élève d’un coeur fidèle est donc le parfum qui s’élève des saints autels. Rien n’est devant Dieu plus agréable que cette odeur : qu’elle soit l’odeur de tous les fidèles.


  1. Ps. CXL, 2.  ↩

  2. Matth. XXVII, 46, 50. ↩

  3. Rom. VI, 6. ↩

  4. Ps. XXI, 2; Matth. XVII, 46.  ↩

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