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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXLII.

11.

Qu’ai-je fait après avoir vu que toute grâce excellente vient de vous, que tout don partait noué vient d’en haut, descend du Père des lumières, en qui il n’y a ni changement, ni ombre de vicissitude1? A cette vue je me suis détourné du mal que j’avais fait en moi: «Et j’ai tendu mes mains vers vous » . « J’ai étendu», dit le Prophète, « mes mains vers vous, et mon âme, devant vous, est une terre sans eau2 ». Répandez sur moi votre rosée, afin que je porte de bons fruits. « Car c’est le Seigneur qui répandra la douceur afin que la terre porte son fruit3 » . « J’ai étendu mes mains vers vous, mon âme est une terre sans eau devant vous », et non devant moi. Je puis en effet vous témoigner ma soif, mais non m’abreuver moi-même. « Mon âme est devant vous comme une terre sans eau »; car mon âme a soif du bien vivant4. Quand viendrai-je,sinon quand Dieu lui-même viendra? Mon âme a soif du Dieu vivant, parce que « mon âme est devant vous comme une terre sans eau ». Je vois la mer qui regorge, elle a de grandes eaux qui s’élèvent avec fracas, mais des eaux amères. Voilà que l’eau est séparée, et l’aride paraît5; c’est mon âme, arrosez-la, « car elle est devant vous comme une terre sans eau ».


  1. Jacques, I, 17.  ↩

  2. Ps. CXLII, 6.  ↩

  3. Id. LXXXIV, 13. ↩

  4. Ps. XLI, 3. ↩

  5. Gen. I, 9 ↩

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