1.
Il nous reste un peu plus du tiers de ce psaume sur lequel nous avons déjà parlé deux fois, et je vois néanmoins qu’il faut en finir aujourd’hui. C’est pourquoi je prie de me pardonner, si je ne m’arrête point aux endroits qui sont clairs, afin de nous occuper de ceux qui ont besoin d’explication. Dans beaucoup de passages, le sens se présente naturellement à l’esprit, d’autres ont besoin d’être quelque peu éclaircis, d’autres enfin, quoique peu nombreux, exigent beaucoup d’attention pour être compris. Afin donc de mesurer le temps à vos forces et aux nôtres, voyez et reconnaissez avec nous ces passages qui sont clairs, louez-y Dieu: priez si le psaume est une prière, gémissez quand il gémit, tressaillez s’il est dans l’allégresse, espérez s’il espère, et craignez s’il exprime la crainte. Tout ce qui est écrit ici doit nous servir de miroir.