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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

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La cité de dieu

CHAPITRE III.

DE L’AUTORITÉ DE L’ÉCRITURE CANONIQUE, OU VISAGE DE L’ESPRIT DIVIN.

Ce Dieu, après avoir parlé autant qu’il l’a jugé à propos, d’abord par les Prophètes, ensuite par lui-même et en dernier lieu par les Apôtres, a fondé en outre l’Ecriture, dite canonique, laquelle a une autorité si haute et s’impose à notre foi pour toutes les choses qu’il ne nous est pas bon d’ignorer et que nous sommes incapables de savoir par nous-mêmes. Aussi bien, s’il nous est donné de connaître directement les objets qui tombent sous nos sens, il n’en est pas de même pour ceux qui sont placés au-delà de leur portée, et alors il nous faut bien recourir à d’autres moyens d’information et nous en rapporter aux témoins. Hé bien! ce que nous faisons pour les objets des semis, nous devons aussi le faire pour les objets de l’intelligence ou du sens intellectuel. Et par conséquent, nous ne saurions nous empêcher d’ajouter foi, pour les choses invisibles qui ne tombent point sous les sens extérieurs, aux saints qui les ont vues ou aux anges qui les voient sans cesse dans la lumière immuable et incorporelle.

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The City of God

Chapter 3.--Of the Authority of the Canonical Scriptures Composed by the Divine Spirit.

This Mediator, having spoken what He judged sufficient first by the prophets, then by His own lips, and afterwards by the apostles, has besides produced the Scripture which is called canonical, which has paramount authority, and to which we yield assent in all matters of which we ought not to be ignorant, and yet cannot know of ourselves. For if we attain the knowledge of present objects by the testimony of our own senses, 1 whether internal or external, then, regarding objects remote from our own senses, we need others to bring their testimony, since we cannot know them by our own, and we credit the persons to whom the objects have been or are sensibly present. Accordingly, as in the case of visible objects which we have not seen, we trust those who have, (and likewise with all sensible objects,) so in the case of things which are perceived 2 by the mind and spirit, i.e., which are remote from our own interior sense, it behoves us to trust those who have seen them set in that incorporeal light, or abidingly contemplate them.


  1. A clause is here inserted to give the etymology of proesentia from proe sensibus. ↩

  2. Another derivation, sententia from sensus, the inward perception of the mind. ↩

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