• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

Traduction Masquer
La cité de dieu

CHAPITRE VII.

COMMENT, DEPUIS LE DÉLUGE, TOUTES SORTES DE BÊTES ONT PU PEUPLER LES ÎLES LES PLUS ÉLOIGNÉES.

On demande comment les bêtes qui ne naissent pas de la terre ainsi que les grenouilles1 , mais par accouplement, comme les loups et autres animaux, ont pu se trouver dans les îles après le déluge, à moins qu’elles ne soient provenues de celles qui avaient été sauvées dans l’arche. Pour les îles qui sont proches, on peut croire qu’elles y ont passé à la nage; mais il y en a qui sont si éloignées du continent qu’il n’est pas probable qu’aucun de ces animaux ait pu y arriver de la sorte. On peut répondre à cela que les hommes les y ont transportées sur leurs vaisseaux pour les faire servir à la chasse, et enfin que Dieu même a fort bien pu les y transporter par le ministère des anges. Que si elles sont sorties de la terre, comme à la création du monde, quand Dieu dit: « Que la terre produise une âme vivante2 », cela fait voir clairement que des animaux de tout genre ont été mis dans l’arche, moins pour en réparer l’espèce que pour être une figure de l’Eglise qui devait être composée de toutes sortes de nations.


  1. Ici, comme plus haut, saint Augustin parait favorable aux générations spontanées. Voyez livre XV, ch. 8. ↩

  2. Gen. I, 24. ↩

Edition Masquer
De civitate Dei (CCSL)

Caput VII: An omne bestiarum genus etiam remotissimae a terris insulae ex eo numero acceperint, qui in arca a diluuii inundatione seruatus est.

Sed quaestio est de omni genere bestiarum, quae sub cura hominum non sunt neque sicuti ranae nascuntur ex terra, sed sola commixtione maris et feminae propagantur, sicut lupi atque huiusmodi cetera, quomodo post diluuium, quo ea, quae in arca non erant, cuncta deleta sunt, etiam in insulis esse potuerint, si reparata non sunt nisi ex his, quorum genera in utroque sexu arca seruauit. possunt quidem credi ad insulas natando transisse, sed proximas. sunt autem quaedam tam longe positae a continentibus terris, ut ad eas nulla uideatur natare potuisse bestiarum. quod si homines eas captas se cum aduexerunt et eo modo ubi habitabant earum genera instituerunt uenandi studio, fieri potuisse incredibile non est; quamuis iussu dei siue permissu etiam opere angelorum negandum non sit potuisse transferri. si uero terra exortae sunt secundum originem primam, quando dixit deus: producat terra animam uiuam, multo clarius apparet non tam reparandorum animalium causa quam figurandarum uariarum gentium propter ecclesiae sacramentum in arca fuisse omnia genera, si in insulis, quo transire non possent, multa animalia terra produxit.

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Les éditions de cette œuvre
De civitate Dei (CCSL)
Traductions de cette œuvre
La cité de dieu
The City of God Comparer
Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV) Comparer
Commentaires sur cette œuvre
The City of God - Translator's Preface

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité