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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)

25. Welch glückliche Erfolge gewährte Gott dem christlichen Kaiser Konstantin!

Damit nämlich die, die da glauben, man müsse Gott um des ewigen Lebens willen verehren, nicht auf die Meinung verfielen, es könnten nur Dämonenanbeter die erhabensten irdischen Würden und die Herrschaft über Reiche erlangen, weil diese Geister in derlei Dingen viel vermöchten, so hat der gütige Gott den Kaiser Konstantin, der nicht die Dämonen anrief, sondern ihn, den wahren Gott, verehrte, mit irdischen Erfolgen überhäuft in einem Maße, wie sich niemand zu begehren getraut hätte; er gewährte ihm sogar das Glück, eine Stadt zu Band 1, S. 292gründen1, die an der Herrschaft Roms teilnehmen sollte, gleichsam eine Tochter Roms, jedoch ohne irgend welche Tempel und Bildnisse von Dämonen. Und lang regierte er2, das ganze römische Reich behauptete und schützte er als Alleinherrscher, war siegreich in allen Kriegen, die er leitete und führte, und stets vom Glück begünstigt in der Niederwerfung von Tyrannen; hochbetagt starb er eines natürlichen Todes an Altersschwäche und hinterließ das Reich seinen Söhnen. Damit aber hinwieder nicht deshalb ein Kaiser Christ wäre, um sich dadurch das Glück Konstantins zu sichern, während man doch um des ewigen Lebens willen Christ sein muß, so hat Gott den Jovian viel rascher als den Julian abgerufen3 und ließ es geschehen, daß Gratian unter den Streichen eines Tyrannen fiel4, allerdings unter Umständen, die weit weniger schaurig waren als die beim Tode des großen Pom-pejus, der die römischen Scheingötter verehrte. Denn diesen vermochte Cato, gleichsam sein Erbe im Bürgerkrieg, nicht zu rächen, Gratian dagegen wurde, obwohl fromme Seelen derartigen Trost nicht heischen, von Theodosius gerächt, welchen er, trotzdem er selbst einen kleinen Bruder hatte, zum Mitregenten gemacht hatte, eifriger bedacht auf eine zuverlässige Bundesgenossenschaft als auf allzu große Macht.


  1. Konstantinopel. ↩

  2. 306-337. ↩

  3. Julian 361-363, Jovian 363-64. ↩

  4. 383 auf der Flucht vor dem Usurpator Maximus. ↩

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La cité de dieu

CHAPITRE XXV.

DES PROSPÉRITÉS QUE DIEU A RÉPANDUES SUR L’EMPEREUR CHRÉTIEN CONSTANTIN.

Le bon Dieu, voulant empêcher ceux qui l’adorent en vue de la vie éternelle de se persuader qu’il est impossible d’obtenir les royaumes et les grandeurs de la terre sans la faveur toute-puissante des démons, a voulu favoriser avec éclat l’empereur Constantin, qui, loin d’avoir recours aux fausses divinités, n’adorait que la véritable, et le combler de plus de biens qu’un autre n’en eût seulement osé souhaiter. Il a même permis que ce prince fondât une ville, compagne de l’empire, fille de Rome, mais où il n’y a pas un seul temple de faux dieux ni une seule idole. Son règne a été long1; il a soutenu, seul, le poids immense de tout l’empire, victorieux dans toutes ses guerres et fortuné dans sa lutte contre les tyrans1. Il est mort dans son lit, chargé d’années, et a laissé l’empire à ses enfants2. Et maintenant, afin que les empereurs n’adoptassent pas le christianisme par la seule ambition de posséder la félicité de Constantin, au lieu de l’embrasser comme on le doit pour obtenir la vie éternelle, Dieu a voulu que le règne de Jovien fût plus court encore que celui de Julien3, et il a même permis que Gratien tombât sous le fer d’un usurpateur4: plus heureux néanmoins dans sa disgrâce que le grand Pompée, qui adorait les dieux de Rome, puisque Pompée ne put être vengé par Caton, qu’il avait laissé pour ainsi dire comme son héritier dans la guerre civile. Gratien, au contraire, par une de ces consolations de la Providence dont les âmes pieuses n’ont pas besoin, Gratien fut vengé par Théodose, qu’il avait associé à l’empire, de préférence à son propre frère5, se montrant ainsi plus jaloux de former une association fidèle que de garder une autorité plus étendue.


  1. Les tyrans Maxime et Licinius. ↩ ↩

  2. Constance, Constantin et Constant. Voyez la Vie de Constantin le Grand par Eusèbe. ↩

  3. Jovien a régné sept mois, Julien dix-huit mois environ. Voyez Eutrope, lib. X, cap. 9. ↩

  4. Gratien fut tué par Andragathius, préfet du tyran Maxime. Voyez Orose, Hist., lib. VII, cap. 34. ↩

  5. Valentinien. ↩

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