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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra epistulam fundamenti Manichaeorum

Traduction Masquer
Against the Epistle of Manichaeus Called Fundamental

Chapter 20.--Refutation of the Absurd Idea of Two Territories.

22.But perhaps, instead of thus addressing carnal minds, we should rather descend to the views of those who either dare not or are as yet unfit to turn from the consideration of material things to the study of an immaterial and spiritual nature, and who thus are unable to reflect upon their own power of reflection, so as to see how it forms a judgment of material extension without itself possessing it. Let us descend then to these material ideas, and let us ask in what direction, and on what border of the shining and sacred territory, to use the expressions of Manichaeus, was the region of darkness? For he speaks of one direction and border, without saying which, whether the right or the left. In any case, it is clear that to speak of one side implies that there is another. But where there are three or more sides, either the figure is bounded in all directions, or if it extends infinitely in one direction, still it must be limited in the directions where it has sides. If, then, on one side of the region of light there was the race of darkness, what bounded it on the other side or sides? The Manichaeans say nothing in reply to this; but when pressed, they say that on the other sides the region of light, as they call it, is infinite, that is, extends throughout boundless space. They do not see, what is plain to the dullest understanding, that in that case there could be no sides? For the sides are where it is bounded. What, then, he says, though there are no sides? But what you said of one direction or side, implied of necessity the existence of another direction and side, or other directions and sides. For if there was only one side, you should have said, on the side, not on one side; as in reference to our body we say properly, By one eye, because there is another; or on one breast, because there is another. But if we spoke of a thing as being on one nose, or one navel, we should be ridiculed by learned and unlearned, since there is only one. But I do not insist on words, for you may have used one in the sense of the only one.

Traduction Masquer
Réfutation de l'épître manichéenne appelée Fondamentale

CHAPITRE XX. LE SYSTÈME DES DEUX TERRES DIFFÉRENTES N'EST QUE FOLIE.

22. J'oubliais que peut-être je ne m'adresse, en ce moment, qu'à des esprits charnels. Eh bien 1 je veux descendre et me mettre à la portée de ceux qui n'osent ou ne peuvent élever leur pensée jusqu'à la nature incorporelle ; peut-être serai-je assez heureux pour les amener à avoir d'autres pensées sur leur pensée elle-même, et à comprendre le jugement que porte sur l'espace leur âme qui n'occupe aucun espace. Descendons donc et demandons-leur, auprès de quelle partie, de quel côté de cette terre illustre et sainte était placée, selon Manès, la terre des ténèbres. Il dit bien que c'était d'un côté, mais il ne détermine pas lequel : était-ce à droite ou à gauche? Qu'ils choisissent, mais toujours est-il certain que du moment que l'on spécifie un côté, on indique qu'il y en a un autre. Supposer trois ou plusieurs côtés, c'est admettre que le corps est terminé par toutes ses faces, ou si on le représente se prolongeant à l'infini dans une de ses parties, du moment qu'on lui suppose des côtés, il faut convenir qu'il se termine nécessairement. Puisqu'ils soutiennent que d'un côté était la nation des ténèbres, qu'ils nous disent donc ce qu'il y avait près de l'autre ou près des autres côtés. Ils se taisent, et quand on les presse de sortir de leur silence, ils répondent que la terre de lumière étendait ses autres côtés à l'infini sans qu'ils se terminassent nulle part. Alors qu'ils conviennent donc que cette terre n'avait réellement qu'un côté ; cette conclusion est du plus simple bon sens. Pour qu'il pût y avoir d'autres côtés, il fallait qu'elle se terminât quelque part. Mais s'il n'y avait pas d'autres côtés, que me dites-vous donc? En me parlant d'une partie, d'un côté, est-ce, f que vous ne me mettiez pas dans la nécessité de conclure qu'il y avait d'autres parties, a d'autres côtés? Puisqu'il n'y avait qu'un seul côté, il devait dire à côté et non d'un côté. A l'égard de notre corps, nous disons bien auprès d'un oeil, parce qu'il y en a deux, ou près d'un sein, parce qu'il y en a deux. Si au contraire nous disons près d'un nez ou près d'un nombril, comme nous. n'en avons qu'un, nous serions couverts de la risée universelle des savants et des ignorants. Mais n'insistons pas; peut-être, qu'en parlant d'un côté, vous avez voulu désigner le côté unique.

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Against the Epistle of Manichaeus Called Fundamental
Réfutation de l'épître manichéenne appelée Fondamentale

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