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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Reply to Faustus the Manichaean

71.

Then, as for Faustus' objection to the spoiling of the Egyptians, he knows not what he says. In this Moses not only did not sin, but it would have been sin not to do it. It was by the command of God, 1 who, from His knowledge both of the actions and of the hearts of men, can decide on what every one should be made to suffer, and through whose agency. The people at that time were still carnal, and engrossed with earthly affections; while the Egyptians were in open rebellion against God, for they used the gold, God's creature, in the service of idols, to the dishonor of the Creator, and they had grievously oppressed strangers by making them work without pay. Thus the Egyptians deserved the punishment, and the Israelites were suitably employed in inflicting it. Perhaps, indeed, it was not so much a command as a permission to the Hebrews to act in the matter according to their own inclinations; and God, in sending the message by Moses, only wished that they should thus be informed of His permission. There may also have been mysterious reasons for what God said to the people on this matter. At any rate, God's commands are to be submissively received, not to be argued against. The apostle says, "Who hath known the mind of the Lord? or who hath been His counsellor?" 2 Whether, then, the reason was what I have said, or whether in the secret appointment of God, there was some unknown reason for His telling the people by Moses to borrow things from the Egyptians, and to take them away with them, this remains certain, that this was said for some good reason, and that Moses could not lawfully have done otherwise than God told him, leaving to God the reason of the command, while the servant's duty is to obey.


  1. Ex. iii. 21, 22; xi. 2; xii. 35, 36. ↩

  2. Rom. xi. 34. ↩

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE LXXI. L'ORDRE OU LA PERMISSION DE DÉPOUILLER LES ÉGYPTIENS A ÉTÉ JUSTE.

Quelle idée a Fauste de nous objecter la spoliation des Egyptiens, sans savoir ce qu'il dit? Moïse a si peu péché en cela qu'il eût péché en ne le faisant pas : car il en avait reçu l'ordre de Dieu[^2], qui juge sans doute, non. seulement d'après les actes, mais d'après le coeur de l'homme, ce que chacun doit souffrir et par qui il doit le souffrir. Le peuple hébreu ' était encore charnel, avide des biens terrestres; les Egyptiens, d'autre part, étaient sacrilèges et injustes : car ils abusaient de leur or, j c'est-à-dire de la créature de Dieu, au service de leurs idoles, et ils accablaient injustement des étrangers de travaux pénibles et gratuits. Les Hébreux méritaient donc de recevoir de tels ordres et les Egyptiens de tels châtiments, Et peut-être les Hébreux ont-ils eu la permission plutôt que l'ordre d'agir conformément à leurs volontés et à leurs désirs; mais cette permission, Dieu a voulu la leur faire connaître par son serviteur Moïse, quand il lui ordonna de parler. Peut-être y a-t-il eu encore d'autres raisons tout à fait mystérieuses, pour que Dieu tint ce langage à ce peuple mais il faut céder aux ordres de Dieu en obéissant, et non leur résister en discutant. L'Apôtre nous dit : « Car qui a connu la pensée du Seigneur? ou qui a été son conseiller[^1] ? » Que ce soit donc pour la cause que je viens de dire, ou par quelque secrète et mystérieuse disposition de sa providence, que Dieu ait dit aux Hébreux, par l'organe de Moïse, de demander à emprunter des vases aux Egyptiens et de les enlever, je persiste cependant à dire que ce n'a point été sans raison ni injustement, et que Moïse n'a pu contrevenir à l'ordre de Dieu : en sorte que, au Seigneur appartenait le droit de commander et au serviteur le devoir d'obéir.

  1. Ex. III, 21, 22; XI, 2; XII, 35, 36.

  2. Rom. XI, 34.

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