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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De natura boni De la nature du bien

CHAPITRE XXXIV. LA NATURE DU PÉCHÉ.

Le péché, à proprement parler, ne consiste pas à désirer des natures mauvaises, mais à abandonner les meilleures. Nous lisons dans l'Ecriture : « Toute créature de Dieu est bonne1 »; dès lors tout arbre planté par Dieu dans le paradis terrestre était bon. Il suit de là qu'en touchant à l'arbre défendu, le véritable crime de l'homme n'a pas été de désirer une nature mauvaise; s'il a péché, c'est en renonçant à ce qui était meilleur. En effet, le Créateur est au bien plus excellent que ne l'est toute créature sortie de ses mains; ses ordres ne devaient donc pas être violés pour toucher à un fruit défendu, quoique bon; en renonçant à un bien plus excellent, le bien de la créature devenait l'objet de ses désirs, et il y touchait malgré la défense de Dieu même. Aucun arbre mauvais n'avait donc été planté par le Créateur dans le paradis terrestre ; mais ce qui était un bien plus excellent que tous les autres, c'était Dieu lui-même qui défendait de toucher à tel arbre en particulier.


  1. I Tim, IV, 4. ↩

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Traductions de cette œuvre
Concerning the Nature of Good, Against the Manichaeans Comparer
De la nature du bien

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